De notre correspondant à Oran Mohamed Ouanezar Fawzi Rebaïne, candidat à la présidentielle, a animé, hier, un meeting dans la salle des actes de la maison des jeunes d'Aïn El Turck. Dans un discours empreint de désillusion, Rebaïne, fidèle à lui-même, a annoncé devant un public tantôt attentif tantôt distrait qu'il serait à même de juguler le phénomène des harraga. «Donnez-moi une année seulement et je vous montrerais». Ne se faisant pas trop d'illusions, le candidat de Ahd 54 est revenu sur les sombres péripéties vécues par l'Algérie et les erreurs fatales du pouvoir politique. Se basant sur la nécessité de laisser le peuple exercer le vrai pouvoir, il prônera «une économie de marché basée sur un système nouveau et rentable pour l'économie nationale». Le leitmotiv du discours politicoéconomique de Fawzi Rebaïne a été, sans nul doute, «la politique de réduction et de revue à la baisse des prix de première nécessité», notamment celui de l'électricité. L'orateur prônera également une juste répartition des richesses et des ressources entre les citoyens. Par ailleurs, il fustigera l'administration pour son «ingérence dans les affaires des communes». L'administration doit observer «une impartialité totale dans ces élections», dira-t-il. Lors d'un point de presse animé à la maison des jeunes, Rebaïne réitérera ses engagements à redresser l'économie nationale et à revitaliser l'emploi.