Photo : Riad Par Abdelghani Aïchoun Ces incidents viennent rappeler aux uns et aux autres, après une période de «répit» durant laquelle les matches de championnat n'ont pas, relativement, connu de scènes de violence, que ce phénomène hante toujours notre football. Dès son élection à la tête de la Fédération algérienne du football (FAF), au mois de février dernier, Mohamed Raouraoua avait indiqué que la lutte contre la violence dans les stades était l'une de ses priorités. Ce qui s'est traduit, quelques jours après seulement, par une série d'amendements de quelques articles des règlements généraux et du code disciplinaire, rendant plus sévères les sanctions liées au mauvais comportement des joueurs sur le terrain et à la contestation des décisions de l'arbitre. Ces mesures sont censées amener les joueurs, principalement, à faire preuve de plus de discipline sur le terrain. Si, à première vue, les observateurs de la chose footballistique s'accordent à dire que, lors des récentes journées de championnat, il y a eu moins, d'actes de violence à l'intérieur des stades, il est à se demander, quand même, ce que peut faire la FAF pour les scènes de violence qui éclatent aux abords du stade, comme ce fut le cas lundi dernier à Kouba. La Fédération a-t-elle la faculté ou la prérogative de déterminer, en dehors de l'enceinte sportive, les auteurs de ces incidents pour sanctionner le club, comme c'est le cas lorsqu'il s'agit d'incidents qui se passent à l'intérieur du stade ? Forcément non. D'ailleurs, lundi dernier, ce qui s'est passé à Kouba n'avait rien à voir avec la rencontre elle-même qui avait opposé le NAHD à l'ASK. Et c'est ce qui rend la chose encore plus compliquée. Déjà, au moins deux matches de championnat, lors de chaque journée, se jouent à huis clos. La FAF aura fort à faire pour venir à bout d'un phénomène qui s'est installé dans notre football.