L'augmentation des cas d'atteinte de grippe aviaire, ces derniers jours en Egypte, inquiète les milieux sanitaires ainsi que les spécialistes du secteur qui redoutent que le sous-type du virus A/H5N1, responsable de la pathologie, ne se mue et ne provoque une pandémie dévastatrice chez les humains. Le ministère de la Santé égyptien a recensé cette année 12 cas de grippe aviaire, dont 11 enfants de moins de trois ans, représentant le taux le plus élevé à l'échelle mondiale, selon des sources médiatiques. Toutes les personnes infestées par le virus ont guéri contrairement à la même période de l'année 2008 où trois décès ont été déplorés. 63 cas d'atteinte par le virus H5N1 sont enregistrés depuis 2006, a indiqué le ministère de la Santé. Plusieurs mesures ont été adoptées en Conseil des ministres pour contrer la progression de la maladie, notamment l'interdiction de vente des volailles et leur déplacement vers d'autres localités sans autorisation préalable. Le Conseil des ministres a également approuvé le recrutement de 1 500 médecins vétérinaires pour soutenir la mise en oeuvre des décisions du ministère de l'Agriculture, a affirmé le porte-parole du Conseil. Il a également démenti la rumeur d'une mue du sous-type A/H5N1 en variante pandémique humaine, sinon, a-t-il insisté, l'OMS (Organisation mondiale de la santé) l'aurait annoncé. Le porte-parole du Conseil du gouvernement a également réfuté le décès de 27 personnes par ce virus. D'autre part, le ministère de la Santé a adopté des mesures très strictes pour empêcher la mue du virus H5N1 en variante pandémique humaine, a ajouté le porte-parole du ministère affirmant que des recherches étaient menées régulièrement avec des spécialistes d'Amérique et d'Europe à cet effet. APS