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«Nous ne cessons de nous battre pour faire de Tlemcen une véritable métropole culturelle» Le directeur de la culture de la wilaya de Tlemcen, Miloud Hakim, affirme :
Photo : Medjahdi Entretien réalisé par Mohamed Medjahdi LA TRIBUNE : Quelle lecture faites-vous de cette 2e édition du Festival national de la musique hawzie ? Miloud Hakim : Nous avons déployé d'énormes efforts pour la réussite de cette manifestation de grande envergure, tout en évitant de tomber dans les petites erreurs commises lors de la première édition. Le programme dans son ensemble est riche ; toutes les facilités ont été accordées par, entre autres, le ministère de la Culture, le wali et les sponsors. Les habitants accordent beaucoup d'intérêt à ce festival, qui a connu un départ excellent et merveilleux, ce qui nous encourage davantage. La direction de la culture ne cesse d'organiser des manifestations. Peut-on dire que Tlemcen est une ville culturelle ? Absolument. Tlemcen accorde beaucoup d'importance à la culture, de gros investissements ont été réalisés et d'autres sont en cours, puisque Tlemcen sera la capitale de la culture musulmane en 2011. La ville dispose d'une grande richesse culturelle, particulièrement dans le domaine artistique. A l'échelle internationale, Tlemcen est connue pour ses sites et ses monuments, parmi les plus célèbres, en ville, du Mechouar et de Sidi Boumediene, etc. En un mot, c'est une ville à l'esprit culturel et festif. Quelle est la politique culturelle de la wilaya de Tlemcen ? Question pertinente (rires). Comme vous le savez, la ville de Tlemcen se dote d'une première politique de développement culturel et d'une politique du patrimoine avec l'objectif d'assumer pleinement son rôle et sa destinée de métropole culturelle. ancrée dans l'histoire, et avec l'ébullition créative actuelle, ces politiques font écho à de nombreuses initiatives en faveur d'une prise en compte stratégique du secteur culturel. Cependant, ces cinq dernières années, tout en adoptant dans l'enthousiasme ces nouvelles politiques culturelles, Tlemcen n'avait pas les moyens financiers de ses ambitions. La mise en œuvre de ces nouvelles politiques suppose un appui significatif du gouvernement et un nouvel élan pour que Tlemcen puisse se tailler la place qui lui revient avec la prochaine réalisation d'un opéra, d'un théâtre, d'un conservatoire de musique, de musées, etc. Mais nous ne cessons de nous battre davantage pour dégager plus de pistes et d'actions qui contribuent à l'édification d'une véritable métropole culturelle. Revenons au festival. Quelles appréciations avez-vous aux premiers jours de la manifestation ? Cela sera une réussite sur toute la ligne. Mme la ministre, Khalida Toumi, et le wali, nous soutiennent beaucoup, et le public est fidèle, et évite de rater les soirées en ces nuits d'été. Même la ville danse grâce à la sécurité renforcée. La clôture du festival sera marquée par la remise de prix aux trois lauréats, et un prix d'encouragement pour la meilleure troupe. Le programme est au point et très riche. Nous veillons à la réussite de cette manifestation qui demande beaucoup de passion et de dévouement, car notre désir est de renforcer le lien social au sein de notre ville, de transmettre et de partager, en toute liberté et équité, la culture ainsi que la sensibilité que procurent les artistes… A ce propos, je remercie votre journal pour les efforts qu'il déploie, à travers ses suppléments culturels, notamment, pour la promotion et la socialisation de la culture. La direction de la culture garde, d'ailleurs dans ses archives, tous ces suppléments.