C'est en 1919, sous l'égide du traité de Versailles, mettant définitivement un terme à la Première Guerre mondiale, qu'est née l'Organisation internationale du travail. Cette année, elle commémore le 90ème anniversaire de sa création. Une célébration qui intervient alors que la crise économique mondiale connaît une aggravation sans précédent, de l'aveu même du Fonds monétaire international. Elle intervient également au moment où des millions de travailleurs de par le monde ont perdu leur emploi à cause justement de la crise. Et des dizaines d'autres millions risquent de le perdre dans les mois à venir. Les plans sociaux sont dès lors devenus à la mode, et il n'y a pas une firme internationale, une multinationale qui n'ait annoncé soit un dépôt de bilan, soit des coupes budgétaires ou encore des licenciements. Mais point de chômage technique. C'est donc dans ce climat que l'Organisation internationale du travail invite ses adhérents à travers le monde à célébrer cet événement en mettant en avant les principes de l'Organisation (OIT), tels le travail décent, la lutte contre les inégalités dans les salaires et les discriminations à l'embauche. C'est dans ce contexte justement que l'Union générale des travailleurs algériens, dont le premier responsable est membre du conseil d'administration, commémorera le 90ème anniversaire le 28 avril prochain. A travers des expositions de photos, des vidéos. Avec cette précision que la commémoration se fera sous le slogan l'«OIT et les femmes». La commission des femmes travailleuses de l'UGTA sera particulièrement active. Comme elle l'a été depuis sa création. Notamment depuis le dernier congrès de l'organisation syndicale où les syndicalistes femmes avaient réussi à s'imposer et à imposer 15 d'entre elles, avec l'aide d'Abdelamadjid Sidi Saïd, dans la Commission exécutive nationale, la plus haute instance de l'UGTA entre deux congrès. F. A.