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La spéculation grève le pouvoir d'achat
L'ONS confirme le malaise des consommateurs algériens
Publié dans La Tribune le 26 - 04 - 2009


Photo : Riad
Par Samir Azzoug
Le taux d'inflation pour le premier trimestre 2009 est évalué à 6,1%. Qu'est-ce que cela veut dire ? L'inflation est la perte du
pouvoir d'achat de la monnaie se traduisant par une augmentation générale et durable des prix. Pour être plus explicite, le meilleur exemple, pour illustrer, reste celui du produit désormais, star des étals : la pomme de terre. Il y a trois mois, avec un billet de 100 DA, on pouvait s'acheter trois kilogrammes de ce tubercule. Actuellement, on ne peut se permettre que deux kilos.Pour en revenir aux 6,1%, ce chiffre est considéré comme élevé par rapport au taux annuel enregistré en 2008, 4,8%. Et qui supporte la différence ? C'est, bien sûr, le citoyen. Malgré les données statistiques très positives du rapport national sur le développement humain 2008, présenté par le Conseil national économique et social (CNES), le citoyen voit son quotidien devenir de plus en plus dur à gérer et ses fins de mois rocambolesques. Que dit le rapport ? L'indice du développent humain (IDH) a progressé de 1% de 2007 à 2008. Le PIB par habitant est passé de 1 555 en 1998 à 5 034 dollars en 2008. L'amélioration des conditions sociales se manifeste selon le rapport par :
l'augmentation du nombre de mariage, passé de 158 000 en 1998 à 332 000 en 2008 se traduisant par un taux de nuptialité de 9,5 pour 1000 ; le «renforcement de la confiance en l'avenir des populations» ; la consommation des ménages accrue à un rythme moyen de près de 8% et le taux d'épargne des ménages passé de 5,3% en 1998 à 35% en 2008. L'indice de pauvreté humaine a reculé d'un tiers. Des données positives et des chiffres plus que rassurants.Mais la réalité du terrain prête, un peu, à confusion. Sans obligatoirement remettre en cause ces chiffres, la réalité sociale reste compliquée. La plupart des ménages ont du mal à s'en sortir. Pour plusieurs raisons. Il y a d'abord l'inadaptation des rémunérations salariales au prix du marché. Ensuite, l'augmentation sans cesse, subrepticement ou ouvertement, des différentes taxes : facture de Sonelgaz, de l'eau, taxes sur les véhicules…
Troisièmement, il y a lieu de citer l'augmentation des prix des biens alimentaires de 8,9% pour le premier trimestre 2009. 17% de hausse pour les produits agricoles frais, 5,9% pour les services et 1,9% pour les biens manufacturés. Mais les déboires des ménages ne sont pas tous dus à des facteurs exogènes, dont ils ne sont pas en partie, coupables. Le nouveau mode de consommation qui consiste à faire des crédits à tort et à travers commence à montrer ses limites. L'attrait des formules proposées par les banques pour l'acquisition d'un logement, d'un véhicule, de matériel électroménager et autres, a poussé les ménages, particulièrement les jeunes couples, à foncer tête baissée dans le monde de l'empreint. Ils seraient près d'un million à avoir souscrit à un crédit. Le volume de ces prêts (ménage) représente la moitié de ceux accordés par les banques aux particuliers soit 100 des 200 milliards de DA. Réunis, tous ces éléments font que le pouvoir d'achat de nombre de familles algériennes se réduit comme une peau de chagrin. Le président Bouteflika, fraîchement réélu, a promis lors de sa campagne électorale, de faire de l'amélioration des conditions de vie du citoyen une «haute priorité». Mais c'est loin d'être une simple formalité. Cela nécessite l'impulsion d'une véritable dynamique économique et sociale. Centrer les efforts sur la productivité et la régulation des marchés d'une part et inculquer aux citoyens la culture de la consommation raisonnable de l'autre sont des conditions sine qua non pour la réussite de cette démarche (amélioration des conditions de vie). En Algérie, on ne meurt pas de faim. Mais à force de prétendre vivre au-dessus de ses moyens et de ne pas prendre en considération la fluctuation des prix, on finira par vivre avec la faim au ventre.


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