à l'issue de sa visite de trois jours à Alger effectuée à partir du 1er juin dernier (à l'occasion de la 42ème FIA) en tant que présidente de la commission économique de l'Association d'amitié France-Algérie, Edith Cresson, l'ancienne Premier ministre française et ancienne commissaire européenne, a jugé le climat des affaires en Algérie «très positif et très réconfortant». C'est ce qui ressort de ses déclarations faites, vendredi dernier, en marge d'une conférence organisée à l'Institut du Monde arabe (IMA) par le Réseau des Algériens diplômés des grandes écoles françaises (Reage) Soulignant que le climat des affaires va «dans le bon sens», Mme Cresson, citée par l'APS, n'a pas manqué de relever : «J'ai été agréablement surprise par ce que j'ai vu à la dernière Foire internationale d'Alger [FIA], que j'ai visitée à maintes reprises antérieurement. Le nombre d'entreprises algériennes ne cesse de croître. Le Salon des exportateurs était très intéressant. J'ai relevé un dynamisme extraordinaire aussi bien auprès des entreprises algériennes qu'auprès des exportateurs». «Les choses vont dans le bon sens en Algérie. Ce que j'ai constaté sur place est positif et très encourageant», a-t-elle clairement noté. A travers ces déclarations, l'ancienne Premier ministre française ne fait que lever les équivoques sur ce qui s'est dit ces derniers temps à propos des mesures sur l'investissement en Algérie. Notant dans ce sillage la forte participation d'entreprises françaises à la FIA (135 exposants), même si le nombre est en déclin par rapport aux éditions précédentes de la FIA, Mme Cresson a rappelé que les entreprises françaises «réinvestissent 80% de leurs profits en Algérie» et qu'elles contribuent à la création d'emplois. Pour diversifier les investissements français (en dehors des hydrocarbures) Edith Cresson a insisté sur la nécessité d'entreprendre «des actions innovantes». Pour rappel, durant sa visite, la présidente de la commission économique de l'Association France-Algérie a relevé la forte croissance de la participation française dans les salons spécialisés en Algérie. Au total, avait-elle indiqué, sur toute l'année 2009, ce sont 750 entreprises françaises qui prendront part aux différentes expositions et manifestations professionnelles prévues en Algérie. Ce qui représente, selon la même source, 20% de plus par rapport à 2008. D'où d'ailleurs la baisse du nombre des participants à la 42ème FIA. S. I.