Les milieux économiques français demeurent inéluctablement intéressés par le marché algérien. Ce constat se confirme à partir de l'impression que se sont fait les hommes d'affaires de l'Hexagonaux qui ont pris part à la dernière édition de la Foire internationale d'Alger (la 42e FIA). En effet, l'ancienne Premier ministre française et ancienne commissaire européenne, Edith Cresson, qui a eu à visiter la foire en question a qualifié le climat des affaires en Algérie de «très positif», avec davantage de précisions lorsqu'elle fait part d'un climat «très confortant qui va dans le bon sens». A l'issue de sa visite, l'ancienne ministre française fera cet aveu non moins large de sens : «J'ai été agréablement surprise par ce que j'ai vu à la dernière Foire internationale d'Alger (FIA), que j'ai visitée à maintes reprises antérieurement. Le nombre d'entreprises algériennes ne cesse de croître. Le salon des exportations était très intéressant. J'ai relevé un dynamisme extraordinaire aussi bien auprès des entreprises algériennes qu'auprès des exportateurs». L'ancienne ministre française a tenu également à rappeler, lors d'une conférence de presse qu'elle a tenue à Paris, après sa visite à la Foire internationale d'Alger, que «les entreprises françaises réinvestissent 80% de leurs profits en Algérie» et qu'«elles contribuent à la création d'emplois». Cette déclaration est large de sens lorsque l'on sait qu'actuellement l'actualité économique en Algérie est caractérisée par la remise en cause de la présence des entreprises étrangères au niveau national. En effet, depuis une année, le débat s'accentue sur l'apport des firmes multinationales à la création de richesses en Algérie. En tout cas, il y a lieu de préciser qu'à l'issue de la 42e édition de la Foire internationale d'Alger, beaucoup de commentaires ont été faits quant à la présence française à cette manifestation qui a été reléguée à la deuxième place par la venue en force des entreprises chinoises. Mais l'ancienne ministre française, à travers ses déclarations, a confirmé davantage l'engagement des milieux d'affaires français qui sont déterminés à garder l'Algérie comme leur principal partenaire dans la région de l'Afrique du Nord et du Moyen Orient. En outre, Edith Cresson a insisté sur la nécessité d'entreprendre «des actions innovantes pour pouvoir investir d'autres secteurs de l'industrie plus diversifiés, autres que celui des hydrocarbures, d'accorder une plus grande importance à la formation des jeunes et d'encourager l'émergence d'un esprit d'entreprise dans les petites entités économiques qui sont très nombreuses (…) Les choses vont dans le bon sens en Algérie. Ce que j'ai constaté sur place est positif et très encourageant», a-t-elle déclaré à l'issue de sa visite en Algérie. Il y a lieu de rappeler que Mme Cresson a effectué, le 1er juin dernier une visite de trois jours en Algérie. C'est en tant que présidente de la commission économique de l'Association d'amitié France-Algérie qu'elle a visité la FIA et le 1er salon de l'exportation algérien et présidé la journée française à la FIA. 135 entreprises françaises ont exposé leurs produits et leur savoir-faire lors de l'édition 2009 de cette manifestation économique internationale. M. Amani