L'ambassade de France à Alger a annoncé la venue de Mme Edith Cresson, ancien Premier ministre, et ancien commissaire européen, à Alger pour une visite de travail de trois jours, au cours de laquelle elle aura des entretiens avec les autorités algériennes, notamment la chefferie du gouvernement, le ministre du commerce et la wilaya d'Alger. “C'est surtout en tant que présidente de la commission économique de l'Association France-Algérie que Mme Edith Cresson visitera le pavillon algérien de la foire internationale d'Alger ainsi que le pavillon français où exposent, cette année, 135 entreprises françaises”, précise le communiqué de l'ambassade de France à Alger. L'ancien premier ministre français, cité dans le communiqué, a indiqué que “ce chiffre témoigne de l'intérêt toujours très fort des sociétés françaises, en particulier les PME, pour le marché algérien et de leur désir de nouer des partenariats avec des opérateurs algériens”. Mme Edith Cresson a relevé “la forte croissance” de la participation des entreprises françaises aux différentes expositions et manifestations professionnelles. “Au total, ce sont 750 entreprises françaises qui participeront aux différentes expositions et manifestations professionnelles prévues en Algérie sur l'année 2009”, a annoncé Mme Cresson, affirmant que “ce chiffre est le plus élevé jamais enregistré”. La présidente de la commission économique de l'Association France-Algérie affirme que “ce chiffre est le plus élevé jamais enregistré et dépasse de très loin celui de nos principaux concurrents”. L'ambassade de France indique qu'au cours de l'année 2008, les échanges entre la France et l'Algérie ont augmenté de 41%, dépassant le seuil de 10 milliards d'euros. Citant la banque d'Algérie, le communiqué fait état de l'augmentation de 50% des IDE en provenance de France, qualifiant cette progression de “spectaculaire”. Selon une étude de la mission économique de l'ambassade de France à Alger, 430 sociétés françaises sont installées en Algérie, employant directement 35 000 personnes et que leurs efforts de formation avaient été multipliés par 5 depuis 2005.