Photo : S. Zoheir Par Amirouche Yazid L'Agence de développement social, qui œuvre sous la direction du ministère de la Solidarité nationale, en collaboration avec l'Union européenne, a procédé hier à l'évaluation de son projet intitulé ONG 2 visant à apporter de l'aide aux associations algériennes de développement. Il ressort de cette évaluation que le processus, toujours en cours, a touché 38 wilayas du pays. La majorité des projets approuvés et financés par l'agence relèvent du social et totalisent 39% des projets acceptés. Un intervenant a soutenu à l'ouverture des travaux que les associations bénéficiaires de cet appui financier activent dans les différents aspects du développement de la société algérienne, notamment dans le domaine social, y compris la promotion des droits de la femme et des jeunes. Au premier jour du séminaire interne d'évaluation du projet ONG II destiné aux associations algériennes, le directeur général de l'Agence de développement social, M. Ben Senane, a déclaré que beaucoup d'efforts sont consentis pour que le projet puisse exister. C'est un outil nécessaire pour les associations qui ont un projet. Pour lui, l'agence continuera à aider ceux qui veulent apporter quelque chose de positif à la société. «Il faudrait néanmoins abandonner la notion d'assistanat», indiquera-t-il. Les travaux de ce séminaire ont été scindés en trois ateliers. «Le financement, source de développement ou d'inertie pour une association» était le thème du premier atelier au cours duquel plusieurs points ont été soulevés. Comment financer la durabilité d'une action, les modalités de financement d'une association, la communication au service de la recherche de financement sont autant de questions abordées par les intervenants. Le deuxième atelier a été réservé au «renforcement du travail du mouvement associatif». Dans cet atelier, il était question de la formation, de la gestion et de la communication au sein des associations. Le troisième atelier se proposait de répondre à la question de savoir comment pérenniser les actions. Notons que la valeur de l'aide destinée aux associations algériennes porteuses de projets est estimée à 11 millions d'euros. Le projet ONG II, financé par l'Union européenne, profitera donc aux associations qui vont présenter des projets fiables et socialement utiles. Devant certains représentants d'associations, le premier responsable de l'Agence de développement social a félicité l'association «Echiffa colonne vertébrale» de la wilaya de Médéa, qui a mené à bien les actions qu'elle a entreprises.