Photo : Riad De notre correspondant à Constantine Nasser Hannachi L'été a déjà marqué la peau de la population ! Plutôt le soleil qui commence à taquiner l'épiderme des personnes que les rayons n'inquiètent pas. Se rafraîchir dans la grande bleue tout en se dorant est le geste, somme toute logique, effectué par les estivants. Cependant, certains d'entre eux payent le prix de l'ultraviolet émis par le soleil. C'est pourquoi les médecins spécialistes, dermatologues ne cessent d'alerter sur les risques de l'exposition sans modération au soleil. A Constantine le soleil ne semble pas inquiéter les responsables de la santé qui multiplient les campagnes de sensibilisation et de prévention en cette période de fréquentation des plages. Il semble que les maladies de la peau liées au bronzage excessif n'ont pas encore trouvé leur formule. Elles seraient pensées dans un traitement de luxe -sinon justifié par l'absence de la mer à Constantine-, alors que, pour d'autres spécialistes, le risque est quasi présent même avec un moindre degré de dangerosité par rapport à l'émission du soleil sur les plages… Ainsi, les dermatologues prodiguent toute une batterie pour nous prémunir contre une éventuelle altération de la peau, laquelle, souvent tourne au drame. Les gestes élémentaires, selon eux, doivent être accentués au bord des rivages… «Il faut éviter de s'exposer complètement au soleil à des horaires bien précis, généralement entre 10 h et 15 h, période de la journée au cours de laquelle les rayonnement ultraviolets sont plus denses», explique un médecin local. Cependant, il insistera sur l'utilisation d'une crème solaire dont l'indice varie selon la couleur de peau de chaque individu (blanche, brune). «Utiliser un indice plus fort pour s'exposer longtemps aux rayons est une protection erronée», assure-t-il. Cela étant, des personnes ne supportent pas de couvre-chef et autres tee-shirts au bord de la plage… l'effet vestimentaire s'avère aussi efficace contre le coup de soleil, laisse-t-on entendre auprès de quelques dermatologues en formation que l'on a questionnés sur le sujet. Sur un autre plan, on nous éclairera sur les effets néfastes du soleil dont les ultraviolets sont présents à longueur d'année. Question de dire ne pas jouer au malin seulement en été. Le soleil est certes indispensable, mais sans en prendre à des doses de raisonnables, car ses rayons engendrent des lésions, des brûlures et… un cancer de la peau. «Il existe des résultats immédiats du soleil. Il se traduit par le coup de soleil. Toutefois, les risques à long terme sont les plus signifiants puisqu'ils peuvent provoquer un vieillissement accéléré de la peau», s'accordent à dire des dermatologues qui insistent sur le «contrôle des grains de beauté, surtout en cas de présence d'antécédents familiaux. Un grain de beauté qui devient épais, augmente de taille et dont la bordure devient irrégulière nécessite une visite médicale dans les plus brefs délais». Par ailleurs, si les médecins éveillent l'attention, d'une part, sur les méfaits de cet astre, ils appellent, de l'autre, à prendre «les précautions nécessaires pour profiter des effets bénéfiques apportés par le rayonnement solaire. Lesquelles vertus regroupent des actions antirachitiques, car les UV aident à la synthèse de la vitamine D, anti-dépressive…» En somme, éviter de se brûler la peau ne requiert pas beaucoup de moyens. Une simple casquette, un vêtement léger aux horaires d'émission maximale d'UV suffisent pour se dorer sans trop «cuire» son épiderme… Malheureusement, la réalité sur les plages est tout autre. Si les vacanciers eu la coupe des colonie demeurent épiés à longueur de journée par des moniteurs qui dispatchent le temps des baignades comme il se doit, il n'en est pas de même pour une autre catégorie. En effet, combien de fois n'a-t-on vu des jeunots se donner entièrement à la mer tout au long de la journée sans retourner vers leur gîte quelque temps. La sensibilisation et «l'interdiction…» à l'égard de cette masse souvent sans accompagnateur s'imposeraient…