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La location de maisons, seconde «caisse» des agences immobilières
Devant le nombre réduit de complexes touristiques dans l'est du pays
Publié dans La Tribune le 13 - 08 - 2008


Photo : Sahel
De notre correspondant à Constantine
Nasser Hannachi
La location de maisonnettes ou autres bungalows de particulier à estivant était ancrée depuis belle lurette dans les us des familles, à bourse moyenne notamment. De surcroît, dans un passé peu lointain (les années 1970 à titre d'exemple), les infrastructures d'accueil qui se comptaient sur les doigts, pour ne pas dire inexistantes, au bord de la grande bleue ne répondaient pas vraiment à la demande. Malheureusement, l'état des lieux de ces constructions n'aura pas connu un essor important au niveau de la région est du pays. Une cause parmi d'autres qui poussait la majorité de la population à dénicher le moindre toit à un prix abordable pour y passer le mois de congé.
Cependant, force est de constater que la disproportion entre les locataires, les hôtels ou autres structures destinées à abriter les vacanciers s'est nettement répandue ces dernières années, après que les plages eurent recouvré leur sécurité. D'où la naissance d'une transaction immobilière qui a investi ce créneau et s'est penchée sérieusement sur ce nouveau mode de «combine». L'écart est de taille entre l'offre et la demande. Les complexes touristiques (les vrais) affichent complets et les coûts du séjour demeurent inabordables pour plus d'un.
Par ailleurs, à l'Est, on dénombre peu d'installations touristiques les pieds dans l'eau. Skikda avec son Salem privatisé demeure un hôtel au «mot» simple même s'il abrite deux petites piscines, il faudrait prendre le véhicule pour aller se dorer sur la grande plage. Jijel dont les plages sont d'une beauté paradisiaque (le Rocher noir) est toujours dans l'attente de beaucoup d'investisseurs pour ranimer la région. Son Hôtel Koutama qui a fait peau neuve ne peut «contenir» tous les vacanciers qui affluent des régions intérieures. Annaba la Coquette attire par son Rym el Djamil, mais faudra-t-il encore être sur place pour espérer décrocher une chambre «single à 7 000 DA», et pouvoir se baigner sur sa plage privée exiguë et de surcroît «partagée» avec un privé.
Toutefois, ce complexe reste une destination privilégiée des émigrés qui y «rentabilisent» leurs euros. Pour les moins chanceux qui ne parviennent pas à arracher une chambre, ils ont recours à des agences immobilières spécialisées dans ces transactions d'été, qui rapportent baucoup dès lors que la marge bénéficiaire dépasse les 5%, atteste une source crédible.
La location d'une villa frôle les 120 000 dinars le mois. «Il y a ceux qui désertent leur appartement pour les mettre en location pendant l'été. Vous savez, c'est un nouveau marché gagnant, rapporte un intermédiaire travaillant dans les réseaux de la location.
La semaine dernière, une famille a failli être arnaquée par un agent immobilier n'était l'intervention d'une tierce personne qui a remis les pendules à l'heure concernant la ristourne en menaçant de déposer une plainte contre l'agence sous-traitante. Sachant que son bien avait trouvé acquéreur, l'intermédiaire de l'agence a augmenté la ristourne à plus de la normale permise.»
Néanmoins, la question en suspens demeure liée à la nature du contrat de location attribué par les prestataires aux estivants. «C'est du semi-informel, révèle une autre source proche des agences immobilières.
On loue des studios pour une durée déterminée sans que le bénéficiaire jouisse de ses clauses élémentaires (cas d'incendie, accident ménager…).
Il débourse, prend ses clés, un point, c'est tout.» Par ailleurs, on se demande quel type de bail pourrait correspondre à ce genre de transaction de courte durée. Au plan réglementaire, des agences s'en lavent les mains d'autant qu'elles sont convoitées par des propriétaires qui savent pertinemment que leurs résidences vont «se louer» à bon prix grâce aux surenchères… A vrai dire, l'exploitation de ce nouveau filon d'été, qui prend de l'importance et de l'ampleur, devrait être soumise à des lois strictes qui la définissent et la soumettent à une réglementation sous peine de voir l'informel faire main basse sur ce créneau comme c'est le cas pour l'immobilier «hors saison». Sans cahiers des charges, des locations sont négociées et accordées sans qu'il y ait la moindre inspection ou contrôle. Quelles normes régissent ce marché juteux ?
Ce sont des questions auxquelles nous n'avons trouvé réponse que dans le semi-informel. Autrement dit, se procurer un pavillon pour passer les vacances, sous la coupe de l'agence, demeure une transaction «protégée à demi-casquette», tant pour les propriétaires que pour les locataires, qui payeront le prix fort, comme c'est le cas des émigrés dont le séjur dépasse ordinairement la quinzaine de jours, qui, pour quelques euros changés au taux du marché parallèle de la devise, peuvent se payer , une villa. Ainsi, le recours à une location de villa, même «onéreuse», leur revient moins cher qu'un séjour dans un hôtel luxueux !
En somme, la saison estivale constitue un second «souffle», voire une seconde caisse pour quelques agences immobilières. Avec l'arrivée des émigrés surtout, car les bourses moyennes s'adressent directement à la source pour décrocher une petite maison «abordable» à Collo, Skikda ou Jijel.


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