De notre correspondant à Constantine A. Lemili Ils sont au nombre de sept et peuvent, parce qu'ils sont solidaires dans leur action, ébranler le premier édile de l'APC du Khroub. Les élus du RND (3), PT (2), FNA (2), MSP (1), constituent de fait une majorité relative face aux six (6) élus du FLN dont ils dénoncent la très mauvaise gestion de la commune. L'argumentaire développé par ce bloc politique monté au créneau a énormément de possibilités de faire mouche dans la mesure où les rédacteurs de la motion n'ont pas pour objectif de solliciter des concessions politiques propres à chacune de leur formation mais de remettre en cause littéralement le fonctionnement de l'exécutif dont l'impact sur la population porte, en fait, préjudice à l'ensemble de l'assemblée. Les contestataires se refusent, dans l'immédiat, à rendre publics et dans les détails leurs reproches laissant le temps vraisemblablement à H. Yahiaoui, le maire, de donner suite à leur première adresse, laquelle sera suivie d'une action plus énergique comme celle qui consisterait à confirmer au chef de daïra leurs griefs, et solliciter l'application des dispositions de la loi portant organisation et fonctionnement de la commune notamment en matière de dysfonctionnements. En fait, même si les arguments ne sont pas fournis de vive voix par les élus contestataires, il est clairement établi et de notoriété publique que les services de l'APC fonctionnent au petit bonheur la chance grâce à la débauche d'énergie physique et intellectuelle des jeunes du filet social et du pré-emploi, au moment où les fonctionnaires brillent par leur absence et pour certains ne se présentent qu'une fois par semaine à leur poste, quoique même si l'un des signataires de la motion que nous avons rencontré ne veuille pas entrer dans les détails relatifs à d'autres procédés de gestion encore plus douteux.