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Le week-end vendredi-samedi à partir du 14 août.Les éléments du service national victimes du terrorisme pris en charge par la loi de finances complémentaire. Sur décision du Conseil des ministres
Photo : APS Par Samira Imadalou Réuni hier sous la présidence de Abdelaziz Bouteflika, le Conseil des ministres a annoncé une série de mesures. Des mesures liées au monde économique et social. La nouveauté réside dans l'adoption du week-end intermédiaire (semi-universel), une disposition applicable à partir du 14 août 2009, soit à une semaine du Ramadhan. «Le repos hebdomadaire sera désormais organisé les vendredi et samedi», indique le communiqué sanctionnant la réunion du Conseil des ministres. Lequel a adopté un projet d'ordonnance portant loi de finances complémentaire 2009 (LFC 2009). Au total, le budget de cette année établi, pour rappel, sur un prix de 37 dollars le baril évoluera en recettes de 2 786 milliards de dinars à 3 178 et les dépenses évolueront de 5 191 à 5 428 milliards de dinars. Cette loi prévoit ainsi une augmentation de près de 68 milliards de dinars au niveau des crédits de fonctionnement qui passent de 2 593 à 2 661 milliards dinars pour cette année. C'est pour mettre en œuvre les hausses annoncées avant l'élection présidentielle d'avril 2009 notamment les bourses universitaires que cette augmentation a été décidée. Par ailleurs, les crédits ont été réévalués de 216 milliards DA passant de 2 597 milliards à 2 813 milliards de dinars. A préciser aussi que la LFC 2009 prévoit une hausse dans les autorisations de programmes avec plus de 442 milliards de dinars. Comme déjà annoncé par le ministre des Finances, Karim Djoudi, des mesures d'allègements fiscaux sont prévues. «Favoriser la création d'emplois ; encourager l'investissement dans la PME et dans les secteurs de l'agriculture et du tourisme en particulier ; promouvoir la recherche scientifique ; encadrer davantage l'investissement étranger au profit de l'économie nationale et pour la sauvegarde de la balance des paiements ; et renforcer la lutte contre la fraude économique…», est-il mentionné dans le même document. Dans son intervention, le Président a insisté sur la nécessité de réduire la facture des importations mais «sans remettre en cause les besoins du développement de la population». En d'autres termes, il s'agit de poursuivre la politique de rationalisation des dépenses de l'Etat particulièrement en cette période de crise internationale dont «les contours demeurent encore incertains et qui n'épargne pas notre pays». Sur un autre plan, le conseil a débattu des mesures appliquées dans le cadre de la politique nationale de l'emploi visant à réduire le chômage. Dans ce sillage, le chef de l'Etat a mis en exergue la nécessité de promouvoir les filières scientifiques. Et ce, pour réduire la part des diplômés rencontrant des difficultés à trouver un emploi. Le Conseil a également examiné les mesures de financement des PME. Lesquelles seront touchées par de nouvelles dispositions légales en matière de crédits. Aussi, un second dossier sur la rénovation de la politique nationale de mise à niveau des PME est en phase de finalisation. De même pour la démultiplication des zones industrielles. De nouvelles mesures de sécurité routière ont été adoptées pour faire reculer le nombre des accidents de la route.