Aujourd'hui et demain mardi, l'hôtel Royal abritera le séminaire du Festival international du film arabe qui s'articulera, cette année, autour des visions classique et moderne du cinéma arabe. Pour participer à cette manifestation, les organisateurs du festival ont fait appel à plusieurs cinéastes, journalistes et critiques de cinéma, parmi lesquels Ahmed Bedjaoui, le monsieur ciné-club de la télévision algérienne des années 1970 et aujourd'hui conseiller auprès du ministère de la Culture. A ses côtés, il y aura deux critiques égyptiennes : Amel Othmane, actuellement rédactrice en chef du magazine Akhbar Noudjoum et fondatrice du premier Festival de la chanson arabe, et Madjeda Wassef, critique de cinéma, directrice cinéma de l'Institut du Monde arabe et présidente de l'Association cinématographie euro-arabe, qui prépare le Festival du cinéma arabe à Paris. Côté marocain, Mustapha Elmassnaoui, journaliste et enseignant à la faculté des arts de Casablanca, qui compte parmi les fondateurs du Festival international du théâtre à Casablanca et auteur de plusieurs recueils traduits dans plusieurs langues étrangères. Le Palestinien Ezzeddine Ismail Chalah, critique de cinéma, auteur de plusieurs scénarios et réalisateur de nombreux films, le Jordanien Adnane Moussad Madanet, spécialiste de la télévision et du cinéma documentaire et président du département cinéma à la Fondation Abulhamid Shoman, le Syrien Bashar Ibrahim, producteur de cinéma et concepteur de programmes de télévision, seront également présents aux côtés du cinéaste et metteur en scène de théâtre algérien, Saïd Khelifa, et du critique égyptien Kamel Ramzi. Selon les organisateurs du Festival d'Oran, et en l'absence inexpliquée de la ministre de la Culture, le séminaire sera inauguré par Azzeddine Mihoubi, secrétaire d'Etat auprès du Premier ministre, chargé de la communication. Le séminaire de l'édition 2008 avait évoqué la carrière du monument du cinéma arabe que fut Mustapha Akkad.