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Nadjoua Karem enchante et l'organisation désenchante
6ème soirée du Festival international de Timgad
Publié dans La Tribune le 29 - 07 - 2009


De notre envoyée spéciale à Timgad
Wafia Sifouane
Tant attendue par les mélomanes, la chanteuse libanaise Nadjoua Karem s'est invitée lundi dernier au théâtre antique de Timgad pour un ultime concert dans le cadre de la 31ème édition du Festival de Timgad.Les tribunes sont bondées. Un public, toutes tranches d'âge confondues, s'est déplacé pour admirer la belle diva, une chanteuse qui excelle dans le genre «mawal». Mais cette dernière tarde à faire son apparition sur scène, tenant en haleine son public deux heures durant. Mais elle arrivera quand même à minuit tapant. Arrivée en limousine de luxe, vêtue d'une longue robe de soirée de couleur canari (qui laisse paraître de nouvelles formes après une rude cure d'amincissement), la diva, entourée de ses body-gards, vient directement à la rencontre d'un public batnéen ravi. Accueillie par des centaines de ses fans, Nadjoua est aux anges, elle entame un bel istikhbar, histoire de démontrer, malgré le temps, qu'elle garde toujours sa voix de rossignol. Elle enchaîne avec Rouh, rouh, que le public chante avec elle en chœur, confortant l'idée que, côté popularité, l'artiste n'a pas de quoi se plaindre. Ses fans connaissent ses titres, des plus anciens aux nouveaux et, ensemble, ils parcourront tout son répertoire. Ils reprennent des morceaux ayant fait les années de gloire de l'artiste tels que Achika, Ana ma fiyé, Chou ha el halaa et Am beyerdjef albi. Au-delà de la prestation vocale de Nadjoua, son orchestre s'est également distingué par un talent sûr. Une musique typiquement orientale, rythmée aux sons des percussions qui enflamment le public. Le rythme est changeant mais il ne se casse jamais ; l'assistance en réclame encore, déchaînée sur les sons de la derbouka, instrument phare de l'orchestre. Malgré la fatigue engendrée par son long périple en Algérie (elle est arrivée à Batna le jour même de son concert), Nadjoua, en artiste généreuse, gâtera son public en lui interprétant son dernier tube Khelini nchoufek bellil. Une parfaite symbiose se crée entre les deux. C'est à croire que Nadjoua Karem est une habituée des lieux. Rappelons seulement que son dernier passage ici à Timgad remonte à 2006. Un rendez-vous que l'artiste a soigneusement gravé dans sa mémoire vu que son pays (Liban) était en plein déchirement. «Je dois beaucoup au peuple algérien car il m'a accueillie quand mon pays vivait d'atroces événements», dira-t-elle avant de quitter la scène. En effet, dans les coulisses du festival de Timgad, nombreux étaient les journalistes de la presse écrite à être écartés de l'événement. Ayant reçu des instructions, les agents de sécurité, avant même l'arrivée de l'artiste, avaient refusé de libérer l'accès aux journalistes. «Seulement la télévision et la radio», lancent-ils. Un festival est avant tout un espace de dialogues et d'échanges et la presse écrite a toujours constitué le point fort de l'évènement en allant vers l'information dans ses moindres détails mais, hélas, cela ne risque pas d'être au goût de certaines personnes. S'attendaient-elles à ce que la presse leur jette des fleurs tout en constatant une organisation catastrophique lors de ce festival, fait de retards, de décalages et de bricolage.


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