De notre envoyée spéciale à Timgad Fella Bouredji La trentième édition du festival de Timgad touche à sa fin…et en beauté. Les artistes qui défilent sur la scène antique n'en ont pas fini d'en mettre plein la vue et plein les oreilles au public assidu et enthousiaste de la manifestation. Après le concert événement explosif de cheb Khaled, roi du raï, place à des sonorités orientales et à des notes de fraîcheur juvénile aux racines algériennes ! Wael Jassar dont le concert a été reporté à Timgad et interrompu au Casif de Sidi Fredj a, enfin, pu faire plaisir à son auditoire algérien, jeudi dernier. Une soirée durant laquelle il a captivé les Batnéennes par sa prestance et son interprétation délicate et douce. Et pas de jaloux dans le théâtre romain ! Les Batnéens ont, eux aussi, eu droit à leur part de rêve et de charme avec les shows des deux stars montantes de la r'nb française, Sheryfa Luna et Zaho… C'est la Franco-Algérienne, Sheryfa Luna, qui a ouvert le bal et non sans émotion. La jeune chanteuse, née en France mais d'origine kabyle, s'est dit fière d'être chez elle et n'a cessé de communiquer avec son public avec une sincérité attendrissante. Pour le public batnéen riche en mélomanes féminines, elle a interprété les grands tubes qui, après son succès à l'émission Pop Star, l'ont propulsée aux meilleures ventes durant des semaines : Quelque part, Il avait les mots et D'ici et d'ailleurs, dont le clip a été tourné à Alger. Zaho, elle, est un peu plus algérienne, étant donné qu'elle n'a quitté l'Algérie pour le Canada qu'à l'âge de 18 ans. Avec une voix exceptionnelle et un style bien à elle, elle a su captiver le public, avec plusieurs extraits de son album et quelques duos virtuels qu'elle avait enregistrés avec cheb Mami et Idir avant de gratifier le public de sa célèbre chanson : C'est chelou. Place ensuite à Wael Jassar pour chanter l'amour et découvrir des chants célèbres du patrimoine libanais el djabali avant de chanter une chanson d'Oum Kaltoum, Baaid annek, ou encore l'un de ses plus grands succès : Iaadourouni… Ainsi, à travers cette nuit qui a été suivie, hier soir, de la cérémonie de clôture, les Batnéens ont eu droit encore à un peu de bonheur pour finir !