Photo : Ouanezar Entretien réalisé par notre correspondant à Oran Mohamed Ouanezar LA TRIBUNE : Que pensez-vous de cette édition ? Derrais Bachir : Elle est meilleure que celle de l'année dernière. Du point de vue du public, des relations avec la presse, des projections, etc., il y a eu beaucoup d'amélioration cette année. Quel est votre rôle dans ce festival ? Moi, je suis là, je regarde et je scrute ce qui se passe. Hamraoui, c'est mon ami et je le soutiens. Je suis là à titre bénévole pour voir ce que je peux faire ou proposer. J'ai également deux films qui sillonnent les quartiers et les communes de la wilaya d'Oran, à savoir 2 Millions de centimes et Moritori. Avez-vous réussi à avoir une vision ou envisager des perspectives au cours de ce festival ? Justement, la communication est très difficile avec le monde arabe. La preuve, aucun film algérien, Palme d'or fût-il, n'a été diffusé par les télévisions ou les salles arabes. Il faut que le festival s'ouvre à la Méditerranée. C'est l'expérience des échanges et des rapports équilibrés qui nous enseigne cela. Le cinéma méditerranéen nous a beaucoup apporté. En 30 années, le cinéma arabe ne nous a rien apporté. Il faut le dire. Un tel partenariat pourrait apporter beaucoup au cinéma algérien. Pensez-vous que de tels événements soient utiles pour relancer le cinéma ? L'organisation en elle-même met la pression sur les maires et les walis pour améliorer les structures et bien les entretenir. Regardez l'exemple de la salle de cinéma Saada. Un dernier mot ... Je trouve anormal qu'il n'y ait aucun festival du cinéma à Alger. Cela d'autant plus que l'ENTV est partenaire et va également co-produire des films conformément aux engagements pris lors du Festival international du film arabe.