n Transport maritime : les frets poursuivent leur baisse excepté ceux du pétrole Les prix du transport maritime des matières sèches ses sont affichés en baisse la semaine dernière, à l'exception des prix du transport de pétrole brut qui ont repris leur progression grâce à l'intérêt manifesté par les investisseurs au stockage du pétrole en mer. L'indice composite Baltic Dry Index (BDI), moyenne des prix pratiqués sur 24 routes mondiales de transport en vrac de matières sèches (minerais, charbon, métaux, céréales, etc), a légèrement progressé. Il a clôturé vendredi 31 juillet à 3 350 points contre 3 345 points le 24 juillet. Mais le Baltic Panamax Index (BPI), qui comporte sept routes, dont la plupart concernent les céréales, a lui replongé. Il a achevé la semaine à 3 183 points contre 3 524 points une semaine plus tôt, touchant un plus bas depuis deux semaines. Il s'était effondré jusqu'à 440 points le 12 décembre dernier, son niveau le plus bas depuis son lancement en 1997. En dépit d'une croissance économique confirmée de la Chine (7,9%) au deuxième trimestre, les analystes prévoient une baisse des importations de minerai de fer». Inversement, les frets pétroliers ont un peu redressé la barre. «Le contango, soit la différence entre les contrats éloignés dans le temps et les contrats à court terme, entraîne une demande de stockage en mer [les traders attendant que les prix remontent pour vendre]», expliquaient des analystes. L'indice Baltic Clean Tanker Index (BCTI), moyenne des prix pratiqués sur cinq routes de produits pétroliers raffinés (essence, gaz liquéfié, fioul de chauffage, etc.), a, lui, fini à 465 contre 444 points une semaine plus tôt, un plus haut depuis le 30 juin dernier. n Tizi Ouzou : plus de 1 400 000 estivants sur les plages en juillet 2009 1 465 000 estivants se sont rués, durant le mois de juillet 2009, sur les plages autorisées à la baignade de la wilaya de Tizi Ouzou, contre 333 000 en juin dernier, selon une estimation de la Protection civile. Cette augmentation du nombre d'estivants s'explique, selon la même source, par «les pics de chaleur exceptionnelle enregistrés en juillet dans la région, ainsi que par les travaux d'aménagement subis par les plages d'Azeffoun et de Tigzirt» Avec 357 000 estivants, la plage du Caroubier du littoral d'Azeffoun, alliant admirablement les bienfaits de la mer et de la montagne, vient en tête des plages les plus fréquentées de la wilaya, suivie de celle du «Petit Paradis» avec 330 000. Pour le mois de juillet, les éléments de la Protection civile ont eu à effectuer un total de 504 interventions, dont 158 pour le sauvetage de baigneurs en danger de noyade, 315 pour prodiguer des soins sur place à des personnes blessées ou prises de malaise et le reste pour des évacuations vers des centres de santé. n El Tarf : les plages non surveillées, une menace pour les baigneurs Cinq décès par noyade dans des plages non gardées ont été enregistrés depuis le début de la saison estivale malgré les nombreuses mises en garde, indique-t-on à la Protection civile de la wilaya d'El Tarf. En dépit du danger signalé, de nombreuses plages et criques de la wilaya d'El Tarf non ouvertes à la baignade sont prises d'assaut quotidiennement par des centaines de familles et autres jeunes estivants. Les plages non gardées de Mellaha, de Calissar à l'est de la ville d'El Kala, ou de F'kirina à l'ouest, de Hennaya-Est dans la commune de Berrihane et de El Battah-Est dans la commune de Ben M'hidi pour ne citer que celles-là, accueillent tous les jours des centaines de baigneurs imprudents. Ces plages, de par leurs pistes ouvertes donnant sur des maquis qui les bordent, ne sont pas aménagées pour recevoir les équipes de surveillants de baignade et de sécurité des plages, ce qui constitue un danger réel pour les estivants, explique-t-on de même source. nM'sila : 5 178 quintaux de céréales destinés aux semences récoltés 5 178 quintaux de céréales destinés aux semences ont été produits par la wilaya de M'sila au titre de la présente campagne moissons-battage, a indiqué hier le directeur des services agricoles. Cette récolte s'inscrit dans le cadre de la culture intensive des céréales dans laquelle se sont spécialisés 11 producteurs exploitant 800 hectares, précise le responsable qui signale que cette pratique permet de conserver les variétés de semences adaptées aux caractéristiques climatiques et pédologiques des régions steppiques. Ce segment de la céréaliculture offre surtout l'avantage de préserver certaines variétés acclimatées à la région et qui se trouvent actuellement en voie d'extinction, selon ce responsable. Il signale en outre que les expérimentations d'intensification menées de concert par les producteurs et les vulgarisateurs sont à même d'améliorer le rendement moyen par hectare appelé à passer de la fourchette 5-40 quintaux/hectare à celle de 15-45 quintaux/hectare.