Propos recueillis par Wafia Sifouane La Tribune: Vous venez de faire un show remarquable sur les planches. Que pensez-vous du public ? Samir Toumi: Le public de Djemila a toujours été à la hauteur, et je vous parle de ma propre expérience vu que mon dernier passage remonte à l'an dernier. C'est un public exigeant et exceptionnel. Il sait accueillir l'artiste. Personnellement, c'est tout ce que je demande : du rendement et de l'appréciation. Le Festival arabe de Djemila est à sa 5e édition. Vous qui êtes un habitué des lieux, comment l'évaluez-vous ? Le Festival arabe de Djemila a réalisé de grands progrès sous tous les angles. Ses critères de sélection sont assez élevés et le public est un connaisseur. Je peux le qualifier de réussite car il a acquis une grande notoriété grâce à son sérieux et à sa qualité. Vous avez une voix qui vous permet de toucher plusieurs genres. Pourquoi l'algérois ? J'ai été initié à la musique grâce à mon frère qui était à l'école El Mossoulia, la plus ancienne école d'Alger. C'est là où je peux dire que j'ai appris une base solide. Et quand on a une formation musicale solide, on peut toucher à tous les styles. L'algérois pour moi est un genre festif fait pour les jeunes. Je me considère comme un chanteur de variétés et mes titres visent les jeunes en particulier. Cette édition est placée sous le slogan «El Qods, capitale éternelle de la culture arabe». Un mot sur cela ? On a toujours une pensée pour ce peuple, chacun d'entre nous est solidaire à sa façon. Moi, en tant qu'artiste, je l'exprime à travers la musique.