Propos recueillis par notre envoyée spéciale à Djemila Wafia Sifouane LA TRIBUNE : C'est votre 1re participation à Djemila ; quel est votre sentiment ? Daoudia : Je suis vraiment très contente et à l'aise face à ce public. Comme son nom l'indique, Djemila est belle et son public l'est aussi. Je me sens entourée de ma famille. Que pensez-vous du public qui vous a gâtée une fois sur scène ? Le public m'a impressionné par son accueil, les gens sont tellement bien. Personnellement, je ne fais pas la différence entre le public algérien et marocain. Pour moi, ils sont identiques car c'est des frères. Vous touchez à plusieurs styles, pourquoi ? Pour moi, la musique est universelle, je peux chanter du marocain comme je peux faire du raï, du staifi et même du chaabi. J'avoue quand même un certain penchant pour la musique raï algérienne que j'aime beaucoup ; d'ailleurs, c'est le style sur lequel je me suis stabilisée. Comment avez-vous appris à jouer du violon, un instrument que vous maîtrisez particulièrement ? Le violon est un don que Dieu m'a offert. J'ai appris à en jouer sur le tas. Je n'ai jamais suivi de cours de solfège, encore moins ceux d'apprentissage de violon. En tant que chanteuse marocaine, quel message apportez-vous à la population algérienne ? Je veux leur dire que l'Algérie et le Maroc, c'est le même pays pour moi. Nous parlons la même langue et le même sang circule dans nos veines. Nous sommes tous des Maghrébins. Du nouveau… ? Effectivement, je suis sur un nouvel album typiquement oranais. Dans cet album, je réserve à mon public un duo avec un grand nom du genre raï.