Propos recueillis par Wafia Sifouane LA TRIBUNE : Pour ceux qui ne vous connaissent pas pouvez-vous nous retracer votre parcours ? Lamia Riman : Je partage avec la musique une passion qui a commencé dés mon jeune âge. Je me rappelle qu quand j'étais au collège, je suivais des cours de musique au sein de l'établissement. J'ai été repérée par mon institutrice qui beaucoup aimé ma voix. D'ailleurs, c'est elle qui m'a choisi pour animer les galas de fin d'années durant toute ma scolarité au CEM. J'ai tout de suite aimé le regard du public et le voir applaudir. C'était quelque chose de magique, c'est comme ça que j'ai su que j'allais poursuivre une carrière musicale. Vous avez une voix sublime, pourquoi le raï en particulier ? Mes débuts étaient très difficiles, j'ai eu beaucoup de mal à m'imposer. Je touché presque à tous les styles mais je n'ai pas pu percer. J'ai fait quelques recherches et j'ai vu que le raï est un genre qui rapporte et cela m'a réussi. Sinon, en parallèle je continue d'animer des fêtes, des galas et des mariages en attendant de me faire un nom. Avez-vous des albums à votre actif ? Oui, j'ai enregistré plusieurs albums mais je préfère les classer au passé. Pour moi mon nouvel album khssara fik kelmat bahebak est le début d'une nouvelle ère pour moi car, artistiquement parlant, je me suis retrouvée dans mon. Que pensez vous du public de Djemila ? C'est ma première participation à Djemila et j'étais agréablement surprise par l'accueil que l'ont m'a réservé. J'espère qu'elle ne sera pas la dernière car j'ai l'intention de faire un come back grandiose.