Propos recueillis par notre envoyée spéciale à Djemila Wafia Sifouane Tribune : Après votre sublime prestation, que pensez-vous du public ? Je tiens d'abord à m'excuser auprès de mon orchestre, car j'ai changé ma programmation à la dernière minute. Nous nous sommes préparés pour un public exigeant mais il s'est avéré être très simple et fan de mes anciens titres. Le public de Djemila m'a ramenée vingt ans en arrière. L'ambiance était particulière, quel effet cela vous a-t-il fait ? Sur la scène, j'ai senti une émotion démesurée, le contact avec le public s'est fait d'une façon très naturelle. A cela s'ajoute le temps frais qui a caractérisé la soirée. Que pensez-vous du Festival de Djemila ? Je suis très fière de ce festival que je trouve très bien organisé sous tous les angles. Je tiens à remercier particulièrement tous ceux qui ont veillé au bon déroulement de cet événement. Cela m'a fait très plaisir de voir que l'Algérie possède un festival semblable à celui de Carthage. Du nouveau… En ce moment, je prépare un nouvel album algérien, je dirais même maghrébin. Petite révélation, il contient un duo avec un grand monsieur de la chanson française. «El Qods, capitale éternelle de la culture arabe», quelle lecture faite-vous de ce slogan ? Je la considère comme une initiative louable. Etant jeune, mes parents m'ont inculqué que les pays arabes nous ont soutenus durant la période du colonialisme. Je pense qu'il est temps pour nous de leur rendre la monnaie de leur pièce. Après tout, les Palestiniens sont nos frères.