Synthèse de Fella Bouredji Moutazawij fi otla. Un monologue plein de dérision et d'humour pour parler d'amour et d'union à l'algérienne. Une pièce théâtrale qui allie ironie, rire et légèreté pour mieux explorer les sujets sérieux et quoi de plus sérieux que de parler de mariage et d'amour ! Une heure durant, Samir Bouanani, comédien totalement investi dans son rôle, raconte justement tout au long de cette pièce les désillusions et les affres vécues dans sa vie conjugale avec la femme qu'il vient d'épouser et qui le déstabilise, l'irrite et le passionne en même temps. Du paradoxe sérieux, tout en légèreté. C'est ce à quoi aura droit le public parisien au mois de Ramadhan, plus précisément la soirée du 9 septembre prochain. La pièce théâtrale Moutazawij fi otla (un marié en vacances) se produira au Centre culturel algérien de Paris (CCA), a affirmé à l'APS Samir Bouanani, comédien et metteur en scène de cette œuvre dramaturgique. Le spectacle est prévu le 9 du même mois dans le cadre du programme d'animation culturelle et artistique élaboré par le CCA à l'occasion du mois sacré de Ramadhan. Après avoir été présentée dans plusieurs villes du pays, Moutazawij fi otla qui tient l'affiche depuis juin 2006, date de son premier spectacle, est appelée ainsi à se produire pour la seconde fois à l'extérieur du pays. Au mois de mars dernier, cette œuvre écrite par Mourad Senouci et produite par la coopérative «Hamou Boutlelis» d'Oran a été présentée à Washington (Etats-Unis), plus précisément au Centre culturel «John Kennedy» où elle a obtenu un franc succès auprès du public constitué majoritairement de Maghrébins établis dans ce pays. La pièce était traduite simultanément sur écran en vue de permettre à une partie du public non arabe d'assimiler le texte, a-t-on indiqué. Il en sera fait de même à Paris, certainement. Moutazawij fi otla met en vedette Samir Bouanani, dans la peau d'un ex-«célibataire endurci» et sa difficulté à faire face aux aléas induits par son nouveau «statut» d'homme marié et responsable, contraint de surcroît de se plier aux règles draconiennes de la vie conjugale imposées par sa dulcinée. Une pièce à apprécier juste après la rupture du jeûne dans la capitale française.