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Al Ouda, un réquisitoire contre l'hégémonisme américain
La pièce de la coopérative Vanessa d'Annaba au TNA
Publié dans La Tribune le 01 - 09 - 2009

C'est au Théâtre national algérien Mahieddine Bechtarzi que la coopérative Vanessa d'Annaba a dévoilé sa dernière production, El Ouda, mise en scène par El Aïd Kabouche. Une œuvre contemporaine qui relate l'histoire de Mokhtar, un jeune Français d'origine algérienne. Marié à Ouda, surnommée Mokhtaria, il travaille pour le compte d'une grande société américaine d'immobilier. Complexé et honteux de ses origines, il nie toute arabité et se plonge dans son boulot en quête de reconnaissance. Quant à sa femme, qui se dit arabo-musulmane, elle défend haut et fort ses origines. Jadis, directrice de comptabilité dans une grande société, elle se retrouve aujourd'hui femme au foyer sous la pression de son époux. Désœuvrée, elle passe son temps à regarder la télévision et à suivre tout ce qui se passe dans le monde. Elle ne rate rien. Elle use et abuse de médias, de journaux, de télévision et de radio. Envahie par les nouvelles,
mauvaises et funestes essentiellement, elle est ébranlée. Touchée par ce qui se passe en Irak, en Palestine, en Afghanistan, en Afrique… elle finit par craquer et développe une sorte de paranoïa… C'est ce que sa famille pense. Jusqu'au jour où, à la sortie d'une salle de cinéma, Ouda tombe dans les bras de Mokhtar, les jambes complètement flasques. Elle a perdu l'usage de ses jambes et devient paraplégique. Personne n'arrive à expliquer les causes de la paralysie. Mokhtar fera le tour des médecins pour arriver chez le Dr Moussa, qui s'est avéré être Algérien. Il prend l'affaire d'Ouda à cœur et décide de l'aider à tout prix. Il est persuadé que le problème réside dans l'esprit d'Ouda et que sa paralysie n'a rien à avoir avec les muscles. Il enchaîne les visites à domicile et tente de faire parler la malade. Il est persuadé qu'elle couve quelque chose. «Cette femme connaît des choses», dira le médecin à sa femme Sophie.
Pour sa part, Mokhtar tente par tous les moyens d'aider sa femme. Il la force, lui crie dessus, fait le doux parfois mais en vain. Ouda reste de marbre. Elle ne se confie qu'à son médecin. Pour échapper à son cauchemar, Mokhtar se réfugie dans son boulot. Il se tue à la tâche, mais n'y gagnera rien, au contraire. Son chef le charge d'évacuer plusieurs familles d'un immeuble, mais il échoue. Il se retrouve licencié de la grande société qu'il admirait tant. Fou de rage, il s'en prend à son patron qu'il charge et l'accuse, lui et sa société, de l'avoir exploité et pressé comme un citron avant de le jeter.
Le directeur ne cherche pas à s'excuser. Hors de lui, il lui tire une balle et le tue. Pendant ce temps-là, sa femme, occupée avec ses exercices de
rééducation, ressent un drôle de sentiment. Son fils entre à la maison avec la veste de son père tachée de sang. Et là miracle, Ouda se lève sur ses deux jambes, elle aurait eu raison sur toute la ligne. C'est à croire que, durant tout ce temps, Ouda avait prédit la mort de son époux, ce qui justifie sa haine et sa peur des Américains. La pièce jouée en arabe dialectal, s'est distinguée par la belle interprétation des comédiens ainsi que par son sens, vu qu'elle traite des gens qui nient leurs origines, vendant leur âme à des ingrats. S'ajoute à cela le rôle d'une femme sensible et digne. La scénographie de la pièce est assez simple avec des rideaux ordinaires jonchant la scène avec des couleurs blanc et rouge. L'humour était aussi présent dans la pièce avec quelques répliques, mais c'est surtout l'ironie qui a triomphé.
W. S.


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