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Pour l'hibernation intellectuelle… suivre la flèche
Infrastructures culturelles à Constantine
Publié dans La Tribune le 10 - 09 - 2009


Photo : A. Lemili
De notre correspondant à Constantine
A. Lemili
Les perspectives de développement de la wilaya de Constantine sont, en théorie, immenses. Il est question d'une troisième nouvelle ville, un satellite à l'image d'Ali Mendjeli et de Massinissa qui absorbent déjà, à elles seules, l'essentiel des populations déplacées dans le cadre des opérations de relogement toutes natures confondues, et appellent, par voie de conséquence, la disponibilité de toutes les conditions sociales, sportives, économiques et culturelles à même de fournir à ces populations un cadre de vie serein.
Bien entendu, les pouvoirs publics ont été prompts à chaque fois à parer à ce qui semble le plus pressé pour eux, et, priorité oblige, ont vite répondu par des établissements d'éducation et même d'enseignement supérieur (Ali Mendjeli), polycliniques et hôpitaux, dont l'un des plus modernes du continent africain dans la nouvelle ville précédemment citée, espaces divers destinés à la pratique sportive, centres commerciaux, marchés traditionnels couverts et à ciel
ouvert, maisons de jeunes, mosquées mais rarement, du moins au sens de la socialisation de la culture, cheval de bataille des politiques et argument de campagne incomparable, d'espaces distractifs ou de formation aux besoins d'expression artistique et culturelle.Si tant est que de tels espaces existent, comme c'est le cas des bibliothèques au niveau des villes-communes, il n'en demeure pas moins que se pose de la manière la plus sensible la question de les rendre fonctionnelles. Ces bibliothèques ne disposent pas d'ouvrages dans la majorité des cas. Le même problème se pose pour les salles de cinéma bâties et dotées à la hâte, et, surtout, pour le prestige d'autant plus que les équipements étaient vendus à même les défunts Aswak el Fellah et par la grâce du PAP (plan antipénuries), des équipements, telles les cabines de projection hypersophistiquées (Erneman 12S) qui n'ont jamais accueilli une bobine jusqu'à leur obsolescence aujourd'hui (exemple, la petite commune d'Ibn Ziad au nord-est du chef-lieu de wilaya) et, donc, sans qu'aucun habitant n'ait eu
l'opportunité de voir défiler une image sur l'écran. Au niveau du chef-lieu de wilaya, Constantine compte six salles de cinéma (ABC, Versailles, Olympia, En Nasr, Royale, Cirta), deux grands pôles réputés culturels avec le palais et la maison de la culture Malek Haddad et Mohamed Laïd Khalifa en plus des établissements implantés dans tous les grands faubourgs et censés prendre en charge les riverains en répondant à leurs besoins en matière de
distraction, de loisirs, etc.
Fouler le parvis de ces structures incite ipso facto à la déprime : lumière blafarde, vitraux cassés, scène sombre, rangées de sièges édentés, hall transpirant l'hostilité, sonorisation défaillante, activités individuelles et responsabilités impossibles à déterminer, programme approximatif, déprogrammation à l'humeur et, parfois, détournement de vocation au motif que la politique de redéploiement autorise, voire oblige à prospecter toutes les sources de financement du moins celles qui permettraient, au minimum de faire prendre en charge l'achat de menus produits qui vont du détergent pour la femme de ménage (pour faire bien, certains n'hésitent pas à immortaliser sur leur organigramme… technicienne de surface) à la gouache pour des enfants qui se voient un avenir d'aquarelliste.La maison de la culture est tout bonnement fermée dans l'attente d'une restauration qui tarde à venir et qu'il serait peu probable de voir venir dans la mesure où il lui serait prêté une autre vocation… compte tenu de la métamorphose envisagée pour la ville des Ponts. Le palais de la Culture continue d'abriter les cours d'informatique, de musique, quelques ateliers d'arts plastiques et une salle de spectacles qui, depuis sa réouverture, n'accueille que les congrès des différentes corporations professionnelles (médecins, avocats, dentistes, pharmaciens, promoteurs immobiliers).Quant aux salles de cinéma, autant ne pas en parler puisque la ville en a fait son deuil et ce ne sont certainement pas les engagements pris par le ministère de la Culture de réhabiliter les deux salles de répertoire de la Cinémathèque algérienne qui autoriseront un quelconque espoir. Depuis le temps que toute la hiérarchie et les responsables qui font la décision en parlent, il a coulé de l'eau sous les ponts. Enfin, s'agissant du théâtre, depuis sa réhabilitation, la majestueuse
bâtisse ne fait que dans l'élitisme en n'accueillant, excusez du peu, que les activités haut de gamme… raffinées et pour celles qui existent autant dire qu'à chaque réouverture les agents commencent d'abord à éliminer les toiles d'araignée. C'est cette situation depuis l'année dernière et celles qui l'a précédée et qui vont venir certainement.
Mais il n'y a pas que ce côté sombre de la situation. Au Khroub, grâce aux efforts de l'association «Ville-Santé», l'activisme du Dr. Seraoui sa présidente et la présence permanente du Pr. Aberkane, le centre culturel M'hamed Lyazid arrive, toutefois, à confirmer l'exception à la règle en créant une forme d'effervescence culturelle judicieusement ciblée… et surtout de qualité.


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