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Louisa Hanoune tire à boulets rouges sur le patronat
Réunion des bureaux de la commission nationale des élus du PT
Publié dans La Tribune le 17 - 09 - 2009


Photo : Sahel
Par Faouzia Ababsa
C'est un véritable réquisitoire auquel ont eu droit, hier, les patrons privés de la part de la secrétaire générale du Parti des travailleurs. C'était à l'occasion de la tenue de la réunion des bureaux de la commission nationale des élus du PT, dont des élus locaux. Le réquisitoire était motivé par la réaction du patronat aux mesures prises par le gouvernement dans le cadre de la loi de finances complémentaire pour l'année en cours. L'intervenante les a accusés de brandir le spectre des émeutes et des licenciements si les pouvoirs publics ne revoyaient pas leur copie, particulièrement en ce qui concerne le crédit documentaire. En effet, le patronat a accusé le gouvernement d'avoir, à travers la LFC, fermé le marché algérien et qu'un véritable tsunami allait s'en suivre. «La loi de finances complémentaire provoquera un tsunami contre les tenants de l'import-import, les prête-noms, le pillage des étrangers, la passation de marchés publics douteux et la corruption. Nous soutenons ce tsunami», dira Mme Hanoune. Laquelle ne s'explique que malgré toutes les facilitations qui leur ont été accordées, les entreprises privées n'ont pas joué le jeu. «La majorité d'entre eux ne déclarent pas leurs travailleurs et le harcèlement sexuel contre les femmes travailleuses est monnaie courante». Et Louisa Hanoune d'ajouter : «Il serait peut-être temps de faire le bilan de tout cela. Il serait temps qu'ils rendent des comptes à propos des sommes faramineuses qu'ils ont reçues pour que l'on sache comment elles ont été utilisées, si elles n'ont pas été dans
l'escarcelle de l'import-import.» Sans généraliser ce genre de pratiques à l'ensemble des patrons privés et tout en soutenant le privé productif, elle accusera certains de vouloir voir l'ère du trafic et de l'informel se pérenniser parce qu'il y trouvent leur compte. Mme Hanoune exprimera sa colère contre les patrons qui ont déclaré que l'Etat devait les consulter sur toutes les questions liées à l'économie : «C'est une provocation ! C'est immoral ! Cela veut dire qu'ils veulent que le monde de l'argent et des affaires se mêlent de la politique nationale pour faire pression et l'orienter selon leurs intérêts.» La secrétaire générale du Parti des travailleurs n'a pas non plus épargné les responsables qui ont pris les décisions d'accorder des facilitations à tout va. Louant les mérites des dispositions de la LFC (qui protège l'économie nationale) que son groupe parlementaire a voté et tout en insistant sur les réserves émises, l'oratrice mettra en exergue le changement de l'orientation économique du pays. Un changement qui ne peut se matérialiser avec les mêmes responsables. «On ne peut pas faire du neuf avec du vieux», lancera-t-elle. «Il est impensable que le responsable qui, hier, était plus que convaincu que seule la politique de privatisation, de libéralisme et d'ouverture tous azimuts avait de l'avenir, puisse aujourd'hui prétendre appliquer les changements intervenus. C'était une politique de l'échec et le président de la République l'a reconnu lui-même lors de son discours devant les élus l'année dernière.» Et de renchérir : «Ces responsables doivent également rendre des comptes à propos des privatisations, dont il faut faire le bilan.» Elle citera les cas de l'ENGI, de l'ENAD. «On importe de l'azote de Tunisie alors que nous sommes producteurs. Les infrastructures de l'ENAD sont devenues de simples dépôts de Henkel», confortée par l'ensemble des décisions économiques prises par les pouvoirs publics, elle dira : «Le temps nous a donné raison.» Mme Hanoune fera un véritable plaidoyer pour la réouverture des entreprises, la reprise des régies communales. Le deuxième volet de son intervention était lié au développement local et au rôle des APC. Elle évitera de charger les présidents d'APC parce qu'elle estime qu'ils n'ont pas les moyens de leur politique. Selon elle, la majorité d'entre les communes sont encore endettées et étranglées et ne peuvent, par conséquent, faire face aux besoins des citoyens. L'oratrice bifurquera sur le code communal et de wilaya. Elle enregistrera avec satisfaction qu'il ne comporte pas le principe de la démocratie participative tel que proposé par le rapport de Missoum Sbih. D'ailleurs, elle émettra le vœu que le texte ne soit pas dans ses autres volets une photocopie dudit rapport, comme l'intercommunalité. Elle plaidera au contraire, dans le cadre du nouveau découpage administratif, pour l'augmentation du nombre de communes. Pour Mme Hanoune, ce serait une suite logique conséquemment à la création de nouvelles wilayas déléguées qui seront hissées à terme en wilayas.
F. A.
La sg du PT : «les walis en possession du code communal»
Lors de son intervention devant la commission nationale des élus locaux, la secrétaire générale du PT a révélé que le projet de code communal a été distribué aux différents walis du pays. Lesquels ont été chargés de les lire oralement aux chefs de daïra et uniquement à certains élus locaux. Ce qui n'a pas été sans provoquer le mécontentement de son parti qui estime, par la voix de Mme Hanoune, que les walis et les chefs de daïra n'ont pas le droit de se substituer aux élus locaux et nationaux. «Nous avons le droit, nous aussi, de le consulter et ne pas attendre qu'il atterrisse à l'APN», a-t-elle affirmé, non sans s'interroger sur le but recherché à travers cet agissement.


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