De notre correpondantà Constantine Nasser Hannachi Le service des affaires sociales communales semble vouloir prendre un essor pour se remettre sur orbite. Un engagement qui intervient après quelques passages à vide qui n'ont pas été sans retard dans la conception et la prise en charge régulière des personnes affectées par la dégradation du pouvoir d'achat. Ainsi, nous apprenons que le vice-président du volet, M. Souissi, désigné dernièrement par le maire après le remue-ménage de juillet dernier qui avait ébranlé l'APC, est en train de retracer la feuille de route de cette direction avec de nouvelles stratégies susceptibles de mieux répondre aux préoccupations des malades et des nécessiteux. Lors d'une réunion hier au siège de la municipalité, le responsable proposera d'emblée le transfert des locaux de la structure sise à la banlieue de Sidi Mabrouk au centre-ville. Soit une suggestion qui permettrait un déplacement facile, notamment pour les personnes handicapées. Le nouveau siège pourrait élire domicile dans l'une des écoles vidées, située à Bardo, qui a enregistré, pour rappel, l'évacuation des habitants. Dans le même contexte, le vice-président a sommé les chefs de secteurs urbains d'établir des listes préétablies relatives à cette frange démunie de la société au niveau de chaque arrondissement et ce, afin de permettre aux services des affaires sociales d'intervenir correctement sans léser aucune partie. Aussi, il a été question de lancer une commission pour explorer les dons (fournitures scolaires et effets vestimentaires) qui s'amoncellent au niveau du hangar depuis plus de trois ans… Enfin, mentionne notre source, un point important a été soulevé par l'assise. Il a trait aux crèches communales qui sont au nombre de quatre à Constantine. A ce sujet, outre le fait qu'elles doivent subir une réhabilitation en raison de leur usure, l'intervenant responsable s'est attaqué à la problématique du menu proposé aux bambins. Au moins deux fois par semaine, la cuisine devrait servir des viandes blanches et rouges, a-t-il réclamé. Une demande qui demeure raisonnable dans la mesure où les caisses de ces crèches enregistrent 400 millions de centimes par an. Mieux, le budget n'est pas consommé dans sa totalité privant par ricochet les petits enfants de repas copieux et équilibrés.