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La Cour suprême britannique se prononcera le 24 octobre sur le pourvoi en cassation d'Abdelmoumene Khalifa Dernier écueil avant l'extradition du golden boy vers l'Algérie
Le 24 octobre prochain, la justice britannique devra se prononcer sur le pourvoi en cassation introduit par la défense de Abdelmoumene Khalifa, l'ex-patron du groupe portant le même nom et qui a été, rappelons-le, condamné, en mars 2007, par le tribunal criminel près la cour de Blida à la réclusion à perpétuité pour plusieurs chefs d'inculpation, principalement la «faillite frauduleuse». Cette date a été annoncée hier par le ministre de la Justice, garde des Sceaux, Tayeb Belaïz, en marge de l'adoption de l'ordonnance relative à la commission nationale consultative de promotion et de protection des droits de l'Homme. Rappelons que la défense de Abdelmoumene Khalifa avait introduit un pourvoi en cassation après la décision prise par la justice britannique, le 25 juin dernier, d'extrader le golden boy vers l'Algérie. Une décision qui est intervenue après une longue bataille juridique entre Alger et Londres. Il est à préciser que la Cour suprême britannique ne statuera pas sur les faits mais dit le droit et vérifie s'il n'y a pas d'éléments nouveaux. Autrement dit, la Cour suprême devra vérifier si la loi a été respectée dans la prise de cette décision de justice. Dans les meilleurs des cas, deux séances seront consacrées à cette procédure. Considérée comme «une victoire pour l'Algérie» par M. Belaïz, cette décision d'extradition d'Abdelmoumene Rafik Khalifa, prise par le juge Timothy du tribunal londonien de Westminster, a été communiquée au condamné par le ministère de l'Intérieur britannique. Dans le cas où la Cour suprême britannique validerait la décision du juge de Westminster, Abdelmoumene Khalifa sera alors extradé vers l'Algérie. Il aura droit à un nouveau procès après introduction d'une opposition à sa condamnation à la réclusion à la perpétuité par le tribunal criminel près la cour de Blida. Abdelmoumene Khalifa devra répondre des chefs d'inculpation qui lui sont reprochés, à savoir faillite frauduleuse, association de malfaiteurs, vol qualifié, détournement de fonds, faux et usage de faux… Une fois l'ex-milliardaire remis entre les mains de la justice algérienne, son procès s'annonce plein de révélations, à en croire les déclarations même de Rafik Khalifa. Ce dernier avait menacé de «divulguer des noms» pour démontrer «une complicité à haut niveau». Il avait même affirmé que toute cette affaire «était une affaire montée de toutes pièces». Une fois à la barre, Rafik Abdelmoumene Khalifa pourra raconter sa version des faits. H. Y.