Le transport, un problème qui ne trouve toujours pas de solution. Notamment en période estivale où les déplacements se font plus nombreux. On se déplace pour le plaisir de flâner, d'aller consommer une glace et regarder les gens passer. Tout simplement heureux de ce moment qui peut, pourtant, paraître sans intérêt. L'été est une saison magique et on tient à en profiter. Il est impensable de rester chez soi, lorsque la vie prend des couleurs or et azur. Qu'importe si la chaleur est insoutenable. L'autre destination, beaucoup plus rafraîchissante celle-là, celle de la mer où l'on peut faire trempette toute la journée et y revenir tant que dure la saison d'été. Une saison qui est aussi synonyme de vacances, notamment pour ceux qui ne sauraient se passer d'un pèlerinage dans le terroir. Mais seules les personnes qui possèdent un véhicule ont la possibilité de prendre l'itinéraire de leur choix. Encore faut-il qu'elles y arrivent sans encombre, tant la circulation routière est dense durant cette période, et qu'elles trouvent où ranger leur voiture. Pour les autres, c'est le branle-bas de combat pour se déplacer. Pour flâner, goûter aux délices de la mer ou se ressourcer au bled, il faut subir toutes les difficultés générées par les défaillances en matière de transport. Tous moyens confondus. Exerçant dans l'anarchie et une structuration qui laisse à désirer, les chauffeurs de taxi font ce que bon leur semble. Pour nombre d'entre eux, il n'est plus question de travail dès le milieu de la matinée, lorsque le soleil commence à chauffer. Une occasion pour les chauffeurs clandestins de prendre le relais et d'imposer leurs tarifs, selon leur bon vouloir. La destination plages est toutefois privilégiée cette année par les responsables du secteur. Des transporteurs privés assurent désormais des navettes vers les différentes plages, ce qui facilite le déplacement pour les passionnés de la mer. Cela ne semble pas être le cas du transport urbain public ni du transport ferroviaire. Le renforcement tant attendu par les citoyens n'est pas au rendez-vous pour répondre aux besoins de la saison. R. M.