M. Attaf reçoit le président de la Commission de la sécurité nationale et de la politique étrangère du Conseil de la Choura islamique iranien    «L'entrée en vigueur de la nouvelle Constitution a consolidé l'indépendance du pouvoir judiciaire»    Oran: décès des moudjahids Meslem Saïd et Khaled Baâtouche    Sonatrach: 19 filières concernées par le concours prochain de recrutement    Equitation: le concours national "trophée fédéral" de saut d'obstacles du 28 au 30 novembre à Tipaza    Commerce intérieur et Régulation du marché national : réunion de coordination pour la mise en place de la feuille de route du secteur    Cosob: début des souscriptions le 1er décembre prochain pour la première startup de la Bourse d'Alger    Agression sioniste contre Ghaza: "Il est grand temps d'instaurer un cessez-le-feu immédiat"    Etats-Unis: des centaines de personnes manifestent devant la Maison blanche pour dénoncer l'agression sioniste à Ghaza    La Turquie restera aux côtés de la Palestine jusqu'à sa libération    Le président de la République préside la cérémonie de célébration du 50eme anniversaire de l'UNPA    Accidents de la route: 34 morts et 1384 blessés en une semaine    Prix Cheikh Abdelkrim Dali: Ouverture de la 4e édition en hommage à l'artiste Noureddine Saoudi    Hackathon Innovpost d'Algérie Poste Date limite des inscriptions hier    Génocide à Gaza : Borrell appelle les Etats membres de l'UE à appliquer la décision de la CPI à l'encontre de responsables sionistes    Plantation symbolique de 70 arbres    Les besoins humanitaires s'aggravent    Energies renouvelables et qualité de la vie    «Les enfants fêtent les loisirs»    L'équipe nationale remporte la médaille d'or    La promotion des droits de la femme rurale au cœur d'une journée d'étude    Opération de distribution des repas chauds, de vêtements et de couvertures    Le wali appelle à rattraper les retards    Une saisie record de psychotropes à Bir El Ater : plus de 26.000 comprimés saisis    Se prendre en charge    Eterna Cadencia à Buenos Aires, refuge littéraire d'exception    Irrésistible tentation de la «carotte-hameçon» fixée au bout de la langue perche de la francophonie (VI)    Tébessa célèbre le court métrage lors de la 3e édition des Journées cinématographiques    Les équipes algériennes s'engagent dans la compétition    Le programme présidentiel s'attache à doter le secteur de la justice de tous les moyens lui permettant de relever les défis    La caravane nationale de la Mémoire fait escale à Khenchela    Numérisation du secteur éducatif : les "réalisations concrètes" de l'Algérie soulignées    La transition numérique dans le secteur de l'enseignement supérieur au centre d'un colloque le 27 novembre à l'Université d'Alger 3    Hand-CAN- 2024 dames: départ de l'équipe nationale pour Kinshasa    Concert musical en hommage à Warda el Djazaïria à l'Opéra d'Alger    Sonatrach : lancement d'un concours national de recrutement destinés aux universitaires    L'Algérie happée par le maelström malien    Un jour ou l'autre.    En Algérie, la Cour constitutionnelle double, sans convaincre, le nombre de votants à la présidentielle    Tunisie. Une élection sans opposition pour Kaïs Saïed    Algérie : l'inquiétant fossé entre le régime et la population    BOUSBAA بوصبع : VICTIME OU COUPABLE ?    Des casernes au parlement : Naviguer les difficiles chemins de la gouvernance civile en Algérie    Les larmes de Imane    Algérie assoiffée : Une nation riche en pétrole, perdue dans le désert de ses priorités    Prise de Position : Solidarité avec l'entraîneur Belmadi malgré l'échec    Suite à la rumeur faisant état de 5 décès pour manque d'oxygène: L'EHU dément et installe une cellule de crise    Pôle urbain Ahmed Zabana: Ouverture prochaine d'une classe pour enfants trisomiques    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Brocanteur pour survivre
Oran
Publié dans La Tribune le 08 - 10 - 2009

De notre correspondant à Oran
Samir Ould Ali
On peut les trouver partout à Oran. Ambulants ou installés dans des locaux, les brocanteurs écument les différents quartiers de la ville à la recherche d'objets d'occasion, de vieux meubles ou d'articles abîmés qu'ils pourraient restaurer et revendre à un prix intéressant. Que cela soit dans les quartiers populaires comme Victor Hugo, El Hamri, Petit Lac ou Sidi El Houari, dans des zones résidentielles comme Point du Jour, les Palmiers ou Saint-Hubert, ou encore dans le centre-ville, les brocanteurs sont partout et, dès le milieu de la matinée, emplissent l'air de leurs cris de camelots : «Ce ne sont pas de véritables brocanteurs, ces commerçants qui recherchent strictement des objets d'occasion, affirme pourtant Messaoud, enseignant universitaire dont l'un des loisirs préférés est de courir ces boutiques de produits usagers à la recherche d'articles rares. Ce sont plutôt des commerçants qui n'ont pas les moyens d'ouvrir un magasin de vêtement ou de meubles. Autrement, croyez-moi, ils ne passeraient pas leur temps à s'égosiller comme ça dans la rue.» D'ailleurs, ajoute-t-il non sans raison et avec un soupçon de poésie, les véritables brocanteurs «ne sont jamais intéressés par l'objet neuf, quelle soit sa valeur monétaire, mais bien par le vieil article qui a traversé les époques et qui raconte une histoire. Ce n'est pas pour rien qu'antiquaire est synonyme de brocanteur».Dans les dizaines de boutiques de brocante ouvertes à travers plusieurs quartiers d'Oran, on trouve rarement cette sorte de produits chers à Messaoud mais des vieux meubles, des réfrigérateurs abîmés, des articles ménagers, des produits de bureautique comme les machines à écrire…, bref, divers objets hétéroclites dont les plus vieux datent des années 70-80 : «Il est presque impossible, continue Messaoud, de trouver des objets rares, qui présentent quelque intérêt pour chineurs. Cela étant, il arrive parfois qu'une bonne occasion se présente, comme celle qui a profité à un ami de mon fils. En chinant dans le marché de M'dina J'dida, il est tombé sur une authentique Ibanez custom (guitare modifiée selon les vœux de son propriétaire, Ndlr) de 2 000 euros, qu'il a payée 500 DA seulement.»
Ce qui manque à ces commerçants est, sans doute, cette passion qui anime le brocanteur et le pousse à rechercher les objets rares avec frénésie, où qu'il se trouve sur le territoire national : «Le véritable brocanteur, continue notre interlocuteur, impitoyable avec les brocanteurs, doit également connaître l'histoire et pouvoir retracer l'itinéraire d'un objet, déterminer sa date de naissance…» Ce qui, à l'évidence, est loin d'être la principale préoccupation des camelots d'Oran dont le but ultime est de gagner assez d'argent pour surmonter la cherté de la vie et subvenir aux besoins des leurs. Et pour cela, pas question de rechigner devant un objet neuf dont le propriétaire voudrait se séparer pour quelques sous, même si cela n'est pas réellement la vocation du brocanteur.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.