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L'oléiculture ambitionne de doubler sa production à l'horizon 2014
Développement de la filière oléicole en Algérie
Publié dans La Tribune le 12 - 10 - 2009

Les experts sont unanimes : l'Algérie peut aisément acquérir une place de choix dans le domaine oléicole, en jetant les bases d'une perspective réaliste de
développement de la filière.
De nombreux facteurs concourent à cet objectif : le climat y est des plus propices à la culture de l'olivier, le savoir-faire local est appréciable, les ressources financières nécessaires sont disponibles et la volonté est partagée entre tous les intervenants dans le secteur. En bref, tous les ingrédients sont réunis pour sortir l'oléiculture de l'ornière. Le patrimoine oléicole national comprend actuellement près de 100 000 exploitations et s'étend sur une superficie globale de 310 000 ha, soit 1/3 de la superficie arboricole. La production annuelle du pays en la matière reste, cependant, en deçà des attentes et tourne autour de 60 000 tonnes. L'Etat, dans ses divers plans dédiés au développement agricole, a consacré, ces dernières années, d'importantes subventions pour l'extension des vergers existants, la création de nouvelles exploitations et le rajeunissement des anciennes plantations. Plus de 110 000 ha, récemment réalisés, entrent
progressivement en production. A l'horizon 2014, l'Algérie ambitionne d'atteindre le seuil symbolique de 1 million d'hectares occupés et un dédoublement du niveau de production actuel. Selon les déclarations du ministre de l'Agriculture et du Développement rural, cet objectif est à portée de main.
Le Dr Rachid Benaïssa, au cours d'une visite de deux jours effectuée le week-end dernier à travers la wilaya de Béjaïa, a réitéré la volonté de son département d'accompagner la modernisation de la filière en amont et en aval. Car la mise en valeur du potentiel oléicole porte également sur de nombreux autres aspects comme la qualité et la labellisation du produit, le développement des réseaux commerciaux et l'aide à l'exportation. Intervenant, par la même occasion, au cours de la journée d'étude consacrée à ce thème, le ministre a incité les opérateurs à améliorer leurs techniques pour plus de qualité afin de faire face à la concurrence.
Le choix judicieux des lieux de plantation, la bonne conduite des vergers, les conditions optimales de collecte des fruits, le stockage adéquat, le transport, le bon processus de trituration, le stockage du produit fini et sa valorisation sont autant d'étapes à respecter scrupuleusement pour présenter, en dernier lieu, un produit compétitif sur le marché.
S'agissant de quantité, les experts plaident pour une culture intensive de l'olivier à travers la densification des vergers (400 plants à l'hectare et plus) et la mécanisation de l'exploitation. Afin de dépasser le fameux phénomène de l'alternance (bonne et mauvaise saison), les agronomes insistent sur l'entretien et les bonnes pratiques oléicoles.
La taille et le traitement phytosanitaire des arbres seraient de nature à assurer une régularité de la production. Les attentes des agriculteurs, celles des industriels et des consommateurs se résument à quatre points essentiels : la disponibilité, la qualité, le prix et la traçabilité du produit. L'absence de sélection des huiles (extra-vierge, vierge, lampante ou courante) nuit énormément au standing de la production locale qui est souvent vendue en vrac. Les prix de vente sont aussi jugés excessifs, car dépassant la norme qui fixe le tarif au double de l'huile de graine, soit à peu près 200 DA le litre. Le tarif pratiqué actuellement oscille entre 300 et 400 dinars. Cela plombe, évidemment, le marché.
Les pays qui nous devancent dans ce domaine (Grèce, Italie, Espagne et Tunisie) valorisent mieux leurs produits et les prix pratiqués y sont proportionnels à la qualité. Pour remédier à cette situation, l'atelier de réflexion mis en place, en marge de cette journée d'étude, suggère l'organisation de la profession et de l'interprofession pour créer des espaces de discussion et d'échange entre tous les partenaires concernés (producteurs, transformateurs, commerçants et consommateurs). L'idée d'œuvrer pour la certification des produits est également mise en avant, en plaidant pour la formation de spécialistes dans l'oléiculture et la technologie de l'huile, la création d'un organisme de contrôle et d'analyse, la structuration du marché à travers la mise en place d'un circuit interne de distribution fiable et l'encouragement de l'exportation. Des idées qui commencent déjà à faire leur chemin parmi les producteurs et les services publics de l'agriculture.
K. A.


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