Samir Zaher, le président de la Fédération égyptienne de football, a apparemment pété les plombs. Dans une interview accordée au très sérieux journal égyptien, El Ahram, M. Zaher a versé son venin sur l'Algérie. Et sans retenue.Le «professeur» a, en effet, jeté l'anathème et sur le président de la Fédération algérienne, Mohammed Raouraoua, pourtant connu pour son sens de la mesure, et les supporters de l'équipe nationale. Il ne reste plus à M. Zaher qu'à demander que le match que son équipe a perdu par 3 buts à 1 à Blida soit rejoué. Et oui, puisque plusieurs mois après cette belle victoire des Verts, M. Zaher soutient mordicus que c'est une intoxication alimentaire et le jet des fumigènes - ces derniers auraient brouillé la vue selon lui - qui ont fait perdre son équipe. Rien que ça… M. Zaher, le «oustadh» égyptien, ne s'arrête pas là. Il qualifie les responsables algériens de «comploteurs» et d'«agitateurs» connus «pour leurs pratiques déstabilisatrices». Eh oui ! Comment ne pas penser à cette douloureuse rencontre du Caire en 1998 où les Egyptiens ont tout pratiqué, tout, sauf le football. Ils avaient même usé de la superstition et ramené les fameuses pleureuses pour brouiller les pistes. La preuve est que notre star nationale, Lakhdar Belloumi, s'est retrouvée sous le coup d'un mandat d'arrêt international qui aura duré vingt ans quand même !!! C'est du football ça, M. Zaher ? Jamais ! A. B.