L'institut international de management (Insim) d'Alger compte se lancer à partir de l'année prochaine dans l'enseignement supérieur. C'est ce qu'a indiqué hier, M. Abdelhak Lamiri, son P-DG. Ce dernier, qui s'exprimait hier lors d'une conférence de presse organisée à l'hôtel Hilton, a indiqué que «les textes réglementaires existent et le dossier est ficelé». Ce groupe, créé en 1994, chapeaute actuellement une dizaine d'instituts à travers le territoire national. Le premier responsable de l'Insim a, en outre, énuméré un chapelet de projets initiés par les différents instituts en partenariat avec des écoles de formation et des instituts étrangers. Dans le cadre de son ouverture et l'élargissement de la formation à d'autres segments stratégiques, les responsables de ce groupe ont annoncé, à l'occasion de cette rencontre, que l'Insim vient de s'enrichir d'un nouveau partenariat avec la fondation ICDL (International Computer Driving Licence) ou permis international de conduite et de maitrise de l'ordinateur. C'est un certificat qui atteste des connaissances et des compétences d'une personne à utiliser l'outil bureautique selon les standards internationaux. Les responsables de l'Insim ont expliqué que cette formation est très avantageuse pour les candidats et même les employeurs. Pour les entreprises, les conférenciers ont énuméré notamment l'accroissement de la productivité, la réduction des coûts et l'amélioration de la qualité du travail. Le groupe Insim s'est lancé également dans un autre partenariat avec le groupe Cisco spécialisé dans les réseaux informatiques. C'est ainsi que le groupe créera la première académie privée en Algérie, cette année, et qui sera dédiée à la formation dans les réseaux informatiques selon les normes Cisco. Cette formation, affirment les responsables de l'Insim, bénéficiera aux entreprises et permettra «une approche pragmatique aussi bien sur les standards mondiaux que sur les technologies propriétaires de la marque. «C'est une formation qui peut fournir aussi des compétences solides pour les métiers liés aux réseaux», soutient un responsable de l'Insim. Selon les dires des responsables de cet institut privé, toute cette panoplie de formation entre dans le cadre d'une stratégie qui vise à réduire la fracture numérique. D'ailleurs, appuie-t-on, l'Egypte à titre d'exemple, avait introduit l'ICDL pour former pas moins d'un million de fonctionnaires. «Les entreprises aussi doivent se mettre à l'heure informatique», insiste-t-on. Car, ajoute un responsable de l'Insim, «l'Italie perd pas moins de 15 milliards d'euros à cause de la faible formation des employés dans les TIC», alors, a-t-il lancé : «Je vous laisse le soin de deviner ce que perdent les pays en développement». S. B.