Le ministre de l'Aménagement du territoire, de l'Environnement et du Tourisme a lancé officiellement hier l'opération de modernisation de l'hôtel Sheraton, Club des Pins, une structure relevant de la Société d'investissement hôtelier (SIH). Une opération, a indiqué le ministre, qui s'inscrit dans le cadre du plan qualité tourisme, l'un des fondements de la stratégie de développement du tourisme national à l'horizon 2025. Rahmani, qui a qualifié l'opération de «lourde et coûteuse», a souligné qu'elle est auto-financée par l'hôtel. «En contrepartie, dira le ministre, l'Etat accompagne la direction générale de cet hôtel par une formation de son personnel et une aide sur le plan fiscal.» «Il s'agit notamment d'une exonération de droits de douane, d'impôts et d'abaissement des taux d'intérêt octroyés par les banques quand il s'agit du Plan qualité tourisme Algérie (PQTA) et ce, a poursuivi Rahmani, comme le stipule la loi de finances complémentaire (LFC) 2009». «L'opération de réhabilitation de l'hôtel, dont le coût est estimé à 14 millions d'euros, s'étale sur une période de 17 mois», a déclaré le P-DG du Sheraton, M. Abdelhamid Melzi, ajoutant que les travaux seront expertisés par la suite par un bureau d'études de renom. «Cette opération de mise à niveau et de requalification de l'hôtel permettra à cet établissement d'atteindre les standards et les critères internationaux et par conséquent d'améliorer les prestations pour le touriste et le voyageur», a affirmé en substance le ministre en charge du tourisme. Le Sheraton Club des Pins, construit il y a une dizaine d'années à l'occasion de l'organisation par l'Algérie du sommet de l'Union africaine, compte 419 chambres. Selon Rahmani, il y a une «obligation» de rénovation pour tous les établissements hôteliers après une décennie d'existence afin de rester toujours au diapason des normes internationales et de maintenir le cap de la qualité. Rappelons que la première opération de modernisation des structures hôtelières a démarré il y a quelques jours avec l'hôtel Aurassi qui, notons-le, n'a pas connu de réhabilitation depuis les années 70. A. B.