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La FIFA minimise les incidents du Caire
Elle n'a demandé à l'égypte qu'un écrit d'engagement
Publié dans La Tribune le 14 - 11 - 2009


Photo : APS
Par Amirouche Yazid
Des appréhensions d'ordre sécuritaire ont de tout temps accompagné les rencontres Egypte-Algérie. Les retrouvailles d'aujourd'hui ne dérogent pas à la tradition. Elles se déroulent dans un climat de terreur indescriptible. L'atmosphère précédant les 90 minutes du match vient de confirmer un constat établi depuis au moins une trentaine d'années.
Il suffit d'interroger d'anciens internationaux algériens ayant évolué dans de telles circonstances pour comprendre de quoi il s'agit réellement. Cette fois-ci, l'hostilité des Egyptiens à l'égard de la délégation algérienne a dépassé l'imaginaire. On ne s'attendait pas à ce que les joueurs algériens soient accueillis par les fleurs du Nil. On savait aussi que les joueurs algériens vont subir pression et intimidations à quelques heures du début du match. On peut même douter de la capacité de l'arbitre à rester neutre dans le célébrissime chaudron du Cairo Stadium quand l'adversaire a pour nom Algérie avec l'énorme enjeu d'une
qualification au Mondial 2010. Mais, cette fois-ci, l'hostilité servie à la délégation algérienne a surpris plus d'un observateur.
Nul ne s'attendait en effet à des dépassements contre l'équipe visiteuse à 48 heures du coup d'envoi de la partie. Les coups assénés aux joueurs algériens
qui se trouvaient dans le bus les transportant de l'aéroport à l'hôtel -sur une courte distance, un kilomètre- sont manifestement loin de constituer un acte isolé. Bien au contraire, ils renseignent sur le plan concocté par des autorités égyptiennes qui font fi des règles sécuritaires qu'exige la tenue d'un match sous la tutelle de la Fédération internationale de football (FIFA). Dans le chapitre portant mesures de sécurité pour les équipes, les arbitres et les VIP, la règlementation de la FIFA stipule : «Les organisateurs de matches doivent, en coopération avec les forces de police locales, garantir la sécurité des
équipes participantes et de leurs officiels -ainsi que des officiels de match de la FIFA- durant leur séjour, à savoir depuis leur arrivée sur le site jusqu'à leur départ.» C'est dans l'esprit de cet article que la FIFA avait eu à prendre la décision de délocaliser des matches de football dès qu'il y a des signes d'infractions à la règlementation. Les annales du football témoignent que la dernière délocalisation d'un match pour des raisons de sécurité a concerné l'Egypte. C'était en 1993 à quelques jours d'une rencontre qui devait opposer les Pharaons et le Zimbabwe au stade du Caire. Le climat hostile réservé aux Zimbabwéens a contraint la FIFA –l'ONU du football- à transférer le lieu du déroulement du match à Paris (France). 16 ans après, l'Egypte récidive ses dérapages en dressant un véritable guet-apens à la délégation algérienne qui venait de fouler son sol. Face au climat de guerre qui entoure cette rencontre, la FIFA n'a pas jugé utile de prononcer des sanctions à la dimension des graves incidents dont les instances égyptiennes sont responsables. Après une réunion qui a regroupé les parties concernées par l'événement, il est demandé aux autorités cairotes de formuler «des garanties écrites» confirmant le renforcement permanent des mesures de sécurité nécessaires autour de la délégation algérienne. Pour des cas d'une gravité moindre, la FIFA avait décidé des sanctions plus lourdes qu'une condamnation à un écrit d'engagement. Pour avoir proféré des propos irrespectueux, Diego Maradona, le sélectionneur argentin, sera auditionné demain par la FIFA. Dans le cas des joueurs algériens, la même FIFA hésite à sanctionner un comportement de récidive, même avec effusion de sang.
En minimisant l'ampleur des dépassements du Caire, la FIFA se désigne comme le premier vaincu de la rencontre Egypte-Algérie. Son hésitation n'a d'égale que la haine qui a attaqué Lemouchia et Halliche.


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