De notre correspondant à Oran Samir Ould Ali Le statut particulier, le régime indemnitaire avec effet rétroactif, la classification des praticiens le libre exercice du droit syndical sont, en somme, les revendications pour lesquelles les praticiens de la santé ne cessent de lutter depuis quelques années sans qu'une oreille attentive ne leur soit prêtée par les pouvoirs publics. Même si à Oran ils ne sont pas très nombreux à avoir répondu, hier, à l'appel à la grève cyclique de trois jours lancé par le syndicat national des praticiens de la santé publique (SNPSP), tous les praticiens de la santé partagent les préoccupations du syndicat quant au statut du médecin et aux très mauvaise conditions de travail : «La santé va très mal en Algérie et le mépris affiché pour le médecin y est pour beaucoup. Il faudrait que les conditions de travail s'améliorent et que le praticien ait enfin un véritable statut pour que la situation change», conviennent les praticiens de la santé d'Oran où, pourtant, la grève n'a pas été particulièrement suivie. Au CHU comme dans les différents secteurs sanitaires, les services ont semblé fonctionner comme à l'accoutumée sans aucune activité syndicale particulière. Et beaucoup ont même reconnu ignorer qu'une quelconque grève ait été programmée pour hier.