Photo : S. Zoheir De notre correspondant à Constantine Nasser Hannachi Le débrayage enclenché dans le secteur de la santé public par les médecins généralistes, chirurgiens dentistes et pharmaciens aura pris forme après un début assez mitigé. De fait, le durcissement de la protestation atteint jusqu'à hier les 87% de suivi dans la wilaya de Constantine alors qu'en première semaine les compteurs affichaient modestement le dessous de la moyenne. Les établissements de santé publique sont pratiquement paralysés à travers les communes d'Aïn Smara, de Hamma Bouziane et du Khroub mais aussi au chef-lieu, dans les différentes polycliniques et EPSP. «Les rangs de la protestation se sont grossis, contrairement à la première semaine», devait confier le coordinateur du Syndicat des praticiens de la santé publique, le docteur Benkhelfa, indiquant toutefois que les urgences sont assurées avec un service réduit et les consultations gelées. «A Constantine, le SNPSP demeure actif et revêt un cachet à caractère concret en matière de la défense de la corporation. Nous demeurons confiant quant à la résolution de nos préoccupations professionnelles», a- t -il souligné. Sur un autre ton, on l'a déjà évoqué précédemment, les médecins généralistes activant dans le secteur public restent partagés entre l'ancien syndicat (SNMG) et le SNPSP. Du moins, cette option de leadership ne devrait pas survivre longtemps. En effet, la balance est orientée vers le second mouvement puisque, à en croire des sources concordantes, il est des généralistes affiliés à la première ligue qui ont demandé la réintégration du syndicat mère. Il importe de savoir que la notion de cette scission est perceptible uniquement à Constantine avec 30% de cette frange qui reste adepte du SNMG, alors que son rapport à l'échelle nationale n'excède pas 1%.Autrement dit, pour éclairer davantage sur le pourcentage de suivi du débrayage on pourrait avancer qu'avec autant de réinsertions au SNPSP la wilaya frôlerait les 98% de suivi, attestent mordicus les coordinateurs, décidés à défendre leur protesta bec et ongles.