Absence d'aires de jeu Les espaces de jeu se font de plus en plus rares à Alger-centre où il est difficile de trouver un terrain pour effectuer quelques minutes de footing. Devant cette situation, des jeunes en bas âge organisent des parties de football sur des places publiques comme c'est le cas du côté de la Grande Poste. Cette pratique entre des immeubles illustre combien la capitale est pauvre en matière d'aires de jeu. Il ne reste à ceux qui peuvent se le permettre que les salles de sport pour préserver la forme. Ces salles ont connu ces dernières années un intérêt grandissant de la part des Algérois de différents âges. Au niveau de la commune de Sidi M'hamed, les travaux du stade de proximité mitoyen du siège de l'UGTA a laissé sur leur faim les jeunes de la circonscription qui ont l'habitude de s'y exercer et d'organiser des tournois de commémoration. Les jeunes et les enfants de la localité trouvent parfois refuge dans la station de bus Aïssat Idir. Le parc Tifariti attire les familles La réouverture du jardin d'Essais a été une bouffée d'oxygène pour de nombreuses familles algéroises qui s'y rendent en masse chaque week-end pour des moments de détente. Devant la grande affluence, d'autres familles préfèrent aller au parc de loisirs et d'acclimatation Tifariti, sis rue Sfindja. D'une superficie de 33 000 m2, le parc, constitué de plusieurs parties, ne manque pas d'attractivité : parcours de promenades, espaces verts et source d'eau. En plus de son emplacement, qui arrange beaucoup de familles car n'ayant pas à effectuer de longs déplacements, il attire incontestablement par la gratuité de l'accès ainsi que par les conditions mises en place pour les enfants. Les familles repartent satisfaites des moments qu'elles y ont passés. Ce qui explique leur permanente fréquentation du lieu. Ecoliers en danger L'implantation de certaines écoles à Alger-centre constitue un réel danger pour les écoliers. Ces derniers sont en effet exposés quotidiennement à l'insouciance des chauffeurs qui ne font guère attention à ceux qui circulent autour d'eux. Les parents d'élèves semblent saisir le danger qui guette la vie de leurs enfants. Cela se traduit par le nombre de parents qui pointent devant la porte des établissements dès que l'heure de la sortie des classes approche. Devant l'école primaire Halima Saïdia, sise rue Khelifa Boukhalfa, le même décor est planté chaque jour : les parents attendent leurs enfants à la sortie de l'établissement. «Nos enfants ne sont à l'abri que quand ils sont en classe ou bien chez eux. Ailleurs, ils sont exposés à tous les dangers. Ici, ils risquent d'être fauchés par un automobiliste. C'est pour cette raison que nous devons venir les récupérer chaque jour», explique un parent de deux élèves.