Photo : Riad Par Abdelghani Aïchoun Le sélectionneur national Rabah Saadane a déclaré jeudi dernier, lors d'un point de presse qu'il a animé au Centre de presse du stade du 5 Juillet, que l'objectif de la sélection nationale à la prochaine CAN, prévue en Angola du 10 au 31 janvier, est d'«aller le plus loin possible», sans plus de précisions. Saadane, qui a relevé la «promiscuité» des deux événements, CAN et Coupe du monde, a indiqué que «le premier tour est très difficile». Il signalera à cet effet que l'Algérie doit jouer contre le pays organisateur, l'Angola, le Mali, qui dispose d'un effectif très riche, et le Malawi qui développe un bon jeu. En plus des conditions météorologiques très difficiles en Angola, il a déclaré que la sélection vient juste de sortir d'un tour éliminatoire très difficile. En somme, pour lui, les Verts vont évoluer «match par match. Il ne faut pas donner de faux espoirs aux Algériens». C'est le même discours qu'il avait développé à la veille du 3e tour des éliminatoires. En ce qui concerne le niveau de l'EN, il a dit qu'«il y a encore des défaillances à régler». De plus, l'équipe «manque encore de fond de jeu». Cette CAN sera donc un «test» pour les joueurs et «va leur permettre de disputer beaucoup de matches en prévision du Mondial». Se refusant à être traité de «pessimiste», Saadane a insisté sur le fait qu'«il faut être réaliste». Pour ce qui est de l'effectif, il a indiqué qu'il a de tout temps préféré la stabilité. Si Lacen n'est pas venu, c'est en raison de «problèmes personnels». Tout en faisant l'éloge de Ziaya, Saadane dira que le nom de Benyamina a été mis sur la liste «par erreur». Concernant les «départs», il a indiqué que la non-convocation de Ghilas est un «choix du staff». Il a précisé néanmoins que les portes de l'EN lui sont toujours ouvertes. De même que pour Djebbour qui «doit travailler beaucoup». Commentant la polémique qui a eu lieu ces derniers temps au sujet de Lacen, il a déclaré que le joueur de Santander (Espagne) «veut vraiment jouer avec l'EN». Sur un autre plan, le coach, très critique envers une certaine presse qui «sollicite les joueurs sur leur disponibilité à accepter la venue de tel ou tel», a indiqué qu'il est «le seul maître à bord» et qu'il n'est pas censé consulter les joueurs sur ses choix. «Chacun doit rester à sa place», a-t-il dit. En dernier lieu, il a évoqué quelques autres aspects, comme la durée de son contrat, qui expirera, selon lui, après le Mondial, ou bien le règlement intérieur de la sélection qui doit être revu prochainement.