Photo : S. Zoheir Par Hassan Gherab «Le folklore est intéressant et utile mais la ‘‘folklorisation'' est condamnable. La 2ème édition du Festival de la chanson et de la musique amazighes de Tamanrasset est quelque peu sorti de la ‘‘folklorisation'' peut-être pas par le bon vouloir des autorités mais par celui des participants, notamment les artistes qui sont là pour faire de l'art et pour l'art uniquement. Cela est intéressant car ils chantent et disent ce qu'ils veulent sans contrainte aucune. A côté de cela, il y a tout le volet scientifique et intellectuel à travers les conférences qui abordent le patrimoine amazigh selon la vision de chaque conférencier. Je pense que c'est un très bon début même si l'on en est à la deuxième édition.» C'est la première appréciation que fera l'universitaire Abdesslem Abdennour qui revient dans l'entretien qu'il a accordé à notre envoyée spéciale à Tamanrasset sur la problématique de la culture amazighe et de ses rapports avec les institutions. Plus au nord, à Alger, c'est le Festival de la musique andalouse et des musiques anciennes qui fait l'événement. Entre les deux événements, un jeune artiste réussit à se glisser avec sa création, une association s'efforce d'animer Bab El Oued et un poète nous parle de son œuvre, de son travail, de ses expériences et de sa vision du Maghreb.