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M. Mihoubi affirme : «Pas de monopole sur le marché de la publicité» Annonçant que les textes régissant des grandes institutions médiatiques nécessitent d'être actualisés
M. Mihoubi a précisé que l'Agence nationale d'édition et de publicité (ANEP) n'exerçait aucun monopole sur le marché de la publicité en Algérie libéré depuis 22 ans. Interpellé par les députés jeudi dernier à l'APN, le secrétaire d'Etat auprès du Premier ministre chargé de la communication, M. Azzedine Mihoubi, a précisé que l'agence en question ne gérait que près de 56% du marché national de la publicité. Elle gère les annonces à caractère institutionnel ou juridique, mais pas la publicité commerciale, a-t-il souligné. Sur les 80 quotidiens que compte le paysage médiatique national, 6 seulement sont publics et ne peuvent donc pas monopoliser toute la publicité. Ce sont les 74 journaux de la presse privée qui bénéficient des revenus publicitaires importants. Certaines parties tentent d'induire les gens en erreur concernant le monopole qu'aurait l'ANEP sur ce domaine, a-t-il souligné. Concernant le retard accusé dans la publication des appels d'offres dans les journaux, le secrétaire d'Etat l'a imputé à des raisons «purement techniques», liées notamment à l'incapacité de certaines entreprises à faire face au volume important d'annonces qui leur parviennent. Il a également précisé que certaines entreprises faisaient passer des annonces avant d'autres en fonction de la rapidité du paiement. Afin d'éviter à l'avenir tout dysfonctionnement dans la publication des annonces, M. Mihoubi a affirmé que l'ANEP déployait d'importants efforts pour pouvoir publier l'annonce dans un intervalle de 48 heures après son envoi. Il a précisé que le gouvernement s'attelait actuellement à la mise à jour des textes juridiques régissant le secteur de la communication, à commencer par le code de l'information qui constitue le cadre général régissant la pratique de la profession de journaliste et les autres textes s'y rapportant comme les textes relatifs à la publicité. Dans une déclaration à la presse en marge de la séance de réponses aux questions orales à l'APN, M. Mihoubi, annoncera que les textes régissant les grandes institutions médiatiques nécessitaient d'être actualisés en vue de s'adapter aux nouvelles mutations sur la scène médiatique. Ces «grandes institutions médiatiques à l'instar de la télévision, de la radio et autres nécessitent d'être actualisées pour s'adapter aux mutations sur la scène médiatique internationale». Une révision qui nécessite toutefois «une réflexion» sur les réalisations accomplies grâce au code de l'information régissant le secteur depuis plus de 20 ans. Cet examen approfondi permettra certainement «l'élaboration d'un texte répondant aux objectifs auxquels aspire la famille médiatique qui est partie essentielle au débat autour de ce texte». Quant aux projets du secteur de l'information pour l'année 2010, M. Mihoubi a indiqué que la mise en place des équipements relatifs à la télévision numérique figurait en tête des priorités, précisant que ce projet «requiert des efforts considérables». Il est également prévu le parachèvement du réseau des radios de proximité pour assurer la couverture de toutes les régions du pays et répondre ainsi à la demande des différentes franges de la société algérienne. Il sera également question, cette année, de mettre un terme au phénomène de parasitage que connaissent certaines régions côtières par des stations radiophoniques de pays voisins pendant la période estivale. Une «barrière» constituée d'émetteurs-récepteurs a été mise en place pour éliminer toutes les interférences. R. I.