Pour les responsables d'Algérie Télécom, la volonté politique des pouvoirs publics d'améliorer les infrastructures nationales de télécommunications en vue d'accélérer le développement économique et d'édifier une société de l'information, de la communication et du savoir, passe, avant tout, par le raccordement de la population aux réseaux de communication à haut débit et à la promotion de l'utilisation des technologies de l'information et de la communication et ce, en vue de la familiariser avec ces outils modernes de communication et d'améliorer le taux de connexion des ménages à l'Internet. «C'est pourquoi je préconise de faire sortir à jamais l'entreprise des sentiers battus, de rompre radicalement avec les vieux réflexes et autres attitudes héritées du passé administratif au profit d'une option et d'un engagement sans faille et de s'engager, sans réserve, dans une culture d'entreprise basée sur des réflexes, démarches et caractères entrepreneuriaux par excellence où seule l'écoute du client et la satisfaction de ses besoins doivent être au centre de nos préoccupations permanentes», a indiqué le premier responsable d'Algérie Télécom dans un communiqué rendu public hier. Pour la même source, l'année 2010 doit être celle «à haut débit». «J'engage, à cet effet, les services concernés à soutenir leurs efforts de développement, d'amélioration sans cesse de leur qualité de services tout en garantissant un fonctionnement continu de leurs réseaux respectifs», ajoute le rédacteur du communiqué. Indiquant que l'objectif d'Algérie Télécom à l'horizon 2013 est d'atteindre pas moins de 6 millions d'abonnés, pour ce qui est du fixe, et 12 millions d'abonnés pour le téléphone portable. La même source a précisé que le développement du segment satellitaire ainsi que le désenclavement de certaines localités sont, entre autres, les principaux défis à relever. «Il va sans dire que cette dynamique est appelée à contribuer valablement à couvrir les besoins de l'économie nationale en données et à amplifier les accès Internet à haut débit», ajoute-t-il plus loin. R. E.