De notre correspondant à Constantine A. Lemili Le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique vient d'être informé par une correspondance datée du 6 janvier dernier de dysfonctionnements au sein de la cité universitaire Zouaghi 1. Il est quand même surréaliste qu'un haut commis de l'Etat en charge d'un secteur parmi les plus névralgiques du gouvernement en soit arrivé à être sollicité pour régler des problèmes de gestion interne d'une cité lilliputienne et pour des motifs des plus futiles comme l'absence de prérogatives chez les responsables de service, le vol de sept moutons, dont l'un aurait été consenti comme don à un agent de la cité, le renouvellement contre-indiqué d'équipements et autres griefs aussi farfelus les uns que les autres. Du moins pour la raison qu'un ministre hiérarchique en soit saisi comme s'il n'existait pas, à juste titre, une hiérarchie aussi longue qu'un train de banlieue entre celui-ci (le ministre) et la direction des œuvres sociales universitaires locales.Il s'agit en fait d'une agitation syndico-syndicale, même si les problèmes évoqués sont réels et exigent un besoin de solution, dans laquelle sont plongées et la section de la cité et des carriéristes de l'union locale de l'UGTA.Est-il besoin de le rappeler la guerre des tranchées qui agite de soubresauts le bâtiment Abdelhak Benhamouda. La Tribune a eu l'opportunité de parler de ces guéguerres, notamment dans l'exploitation de certains conflits locaux au sein d'entreprises publiques perturbées. Jusqu'à l'actuel secrétaire de wilaya dont le retour a divisé en deux clans la monolithique organisation. Une scission qui a de quoi alimenter l'argument au moins de l'une des parties, en ce sens que ledit secrétaire qui avait libéré son siège pour faire partie du secrétariat national (relations extérieures) de la centrale est revenu, après disgrâce, occuper de nouveau celui-ci (siège) après un intérim de près de six ans par un autre syndicaliste.Maintenant, il est clair que les œuvres sociales universitaires sont une véritable boite de Pandore et que malgré les engagements pris, à Constantine même, par Harraoubia de les assainir n'ont jamais été suivis d'effet et pour les quelques affaires qui ont abouti en justice, les mesures prises ou les jugements prononcés n'ayant jamais convaincu personne. Pis, elles ont ouvert la voie à plus de rumeurs et encouragé l'incurie au niveau de l'ensemble des cités universitaires.