Sud-Yémen : grève générale à l'appel du mouvement autonomiste, trois policiers blessés Trois policiers yéménites ont été blessés hier lors d'accrochages avec des activistes séparatistes dans le sud du Yémen, où une grève générale était observée à l'appel du mouvement autonomiste sudiste, selon un responsable local. Selon une source du mouvement autonomiste sudiste, la tension est vive dans la ville et les forces de sécurité ont demandé aux propriétaires des commerces dans la ville d'ouvrir leurs portes, ce qu'ils ont refusé. Cette source a également fait état d'affrontements dans la ville voisine de Houta, chef-lieu de la province de Lahej. Le sud du Yémen a observé hier une grève générale pour protester contre la répression du pouvoir central et réclamer la libération des détenus. Dans un communiqué, le «Conseil de la révolution pacifique sudiste» avait appelé à une «grève générale dans les secteurs public et privé ainsi que les transports dans l'ensemble des provinces sudistes». Il a affirmé que cette grève avait pour but de «répondre aux agressions répétées du pouvoir, dont la dernière en date est l'attaque contre le journal El Ayyam à Aden, principale ville du sud du Yémen, et de demander la libération des détenus». Le fondateur et propriétaire du principal journal du sud du Yémen, Hicham Bachraheel, avait été arrêté la semaine dernière au lendemain d'affrontements entre des gardes armés du journal et la police qui ont fait deux morts. L'Ethiopie appelle à une «réponse internationale» face à la menace des insurgés en Somalie Le gouvernement éthiopien a appelé hier à «une réponse internationale immédiate» pour faire face à la menace des insurgés shebab en Somalie, auteurs des derniers attentats perpétrés dans ce pays et qui ont fait des centaines de morts. Dans un communiqué, le ministère éthiopien des Affaires étrangères a souligné que, «durant plusieurs années, le monde s'est contenté de regarder de loin les évènements en Somalie», ajoutant que «les efforts de lutte contre la montée du terrorisme dans ce pays étaient minimes». «La Somalie est devenue aujourd'hui un dangereux incubateur du terrorisme [...], avec les insurgés shebab qui soutiennent le réseau terroriste El Qaïda et menacent les autres pays de la Corne de l'Afrique et du continent» africain, a encore souligné le ministère dans son communiqué. «Le terrorisme en Somalie nécessite une réponse internationale à la hauteur» de cette menace, a-t-il estimé. Le ministère éthiopien a déploré dans le même communiqué «le manque de réactions de la communauté internationale» après les derniers attentats commis par les shebab à Mogadiscio et dans le reste de la Somalie, faisant des centaines de morts. Fin 2006, l'Ethiopie était intervenue militairement en Somalie aux côtés des forces du TFG pour les aider à combattre les insurgés et reprendre le contrôle du pays. L'armée éthiopienne s'est ensuite retirée début 2009.