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M. Medelci réitère la solidarité de l'Algérie avec le peuple et les dirigeants soudanais Mandat d'arrêt international de la CPI contre le président du Soudan
Le ministre des Affaires étrangères, M. Mourad Medelci, a exprimé la solidarité «totale» de l'Algérie avec le peuple et les dirigeants soudanais face aux défis auxquels ils sont confrontés, depuis notamment le mandat d'arrêt international lancé contre le président soudanais, Omar Al Bachir, soulignant que la demande du procureur de la Cour pénale internationale (CPI) constituait «un précédent grave et inacceptable». «Toute solution aux conflits et crises que traverse le Soudan passe par le dialogue sérieux et l'apaisement des tensions pour réunir les conditions favorables à la paix escomptée», avait-il souligné, ajoutant que la demande du procureur de la CPI qui «compliquera sans nul doute la situation et entravera les efforts en faveur de la paix au Darfour, nous interpelle sur ses motifs, ses dimensions et ses retombées sur l'intégrité, la sécurité et la souveraineté du Soudan». M. Medelci avait mis en avant «l'engagement inconditionnel de l'Algérie pour le respect et la préservation des droits de l'Homme individuels et collectifs», considérant que la demande du procureur de la CPI «dénote un déni de tous les efforts déployés» pour le règlement de cette crise, ce qui confère à cette position un «caractère politique qui consacre dans ce cas précis, la thèse de l'ingérence dans les affaires internes des Etats sous prétexte de la protection des droits de l'Homme même si cela se fait au détriment d'un Etat souverain dirigé par un président légitime». Au nom de ses pairs de la Ligue arabe réunis samedi au Caire, le chef de la diplomatie algérienne, Mourad Medelci, a affirmé «la solidarité totale des pays arabes avec le gouvernement et le président du Soudan face aux plans visant à frapper la souveraineté de ce pays, son intégrité et sa stabilité», selon l'APS. Il a indiqué que les ministres arabes des Affaires étrangères ont appelé le Conseil de sécurité à assumer ses responsabilités dans la préservation de la paix et de la sécurité internationales, à faire preuve de prudence dans le traitement de la situation au Darfour et à soutenir un règlement politique de la crise du Darfour et au Sud-Soudan. M. Medelci a fait part de la décision des ministres de tenir une réunion internationale de haut niveau à l'effet d'impulser le processus politique au Darfour, d'élaborer une feuille de route et de définir un calendrier pour sa mise en œuvre. En rappelant que la réunion a mandaté Amr Moussa à l'effet de se rendre au Soudan pour informer le gouvernement soudanais des recommandations et propositions du Conseil des ministres, M. Medelci a ajouté que le conseil de la Ligue arabe a, en outre, exprimé son rejet catégorique de toute tentative de politisation des principes de justice internationale et leur utilisation à des fins d'atteinte à la souveraineté et à l'intégrité des Etats. A. R.