Nucléaire de Pyong Yang : Ban Ki-moon va dépêcher deux émissaires en Corée du Nord Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon va dépêcher en février en Corée du Nord deux émissaires spéciaux Kim Won-Soo et Lynn Pascoe, pour relancer les négociations multilatérales sur le nucléaire nord-coréen, a affirmé hier l'agence sud-coréenne Yonhap. Kim Won-Soo, un conseiller de M. Ban, et Lynn Pascoe, secrétaire général adjoint chargé des affaires politiques, se rendront le 9 février en Corée du Nord pour une visite de quatre jours. Cette mission vise notamment à rétablir des contacts à un haut niveau entre les Nations unies et la Corée du Nord, actuellement suspendus, selon Yonhap qui cite un responsable onusien. Entamés en août 2003, les pourparlers multilatéraux sur le nucléaire de Pyongyang impliquent la Corée du Nord, la Corée du Sud, la Chine, le Japon, les Etats-Unis et la Russie. Le dernier cycle de discussions s'est tenu en décembre 2008. Ces discussions ont été suspendues en avril 2009 après un tir de missile par la Corée du Nord, sanctionné par le Conseil de sécurité de l'ONU. Afghanistan : plus de 40 soldats des forces étrangères tués en janvier Plus de 44 soldats des forces internationales présentes en Afghanistan ont été tués depuis le 1er janvier 2010 de l'année en cours en Afghanistan, ont rapporté hier des agences de presse. Selon ces sources, les troupes étrangères ont perdu depuis le début du mois de janvier 2010, 44 soldats contre 25 en janvier de l'année dernière. Au total, 520 soldats étrangers ont trouvé la mort en 2009 en Afghanistan contre 295 l'année précédente. Les troupes étrangères subissent de lourdes pertes, notamment à cause des bombes artisanales dissimulées sur les bords des routes, responsables de 60% des pertes en 2009. Les civils afghans sont également de plus en plus victimes de la guerre. Pas moins de 2 412 civils ont perdu la vie en 2009, soit le plus lourd bilan depuis le début de l'intervention américaine en 2001. Somalie : le Kenya pourrait envisager l'envoi de troupes Le Kenya pourrait envisager l'envoi de troupes pour renforcer la force de la mission de paix africaine en Somalie (Amisom), a annoncé, samedi soir, le ministre kényan des Affaires étrangères, Moses Wetangula. Le Kenya pourrait réexaminer «sa position et envisager l'envoi de troupes dans un avenir proche dans ce pays», plongé dans une guerre civile depuis 1991, a déclaré le chef de la diplomatie kényane en marge du Conseil exécutif de l'Union africaine (UA) à Addis-Abeba. Djibouti a déjà annoncé sa volonté de déployer un contingent de 450 hommes pour renforcer l'Amisom, qui peine à rassembler les effectifs autorisés. Le ministre des Affaires étrangères du gouvernement fédéral somalien de transition (TFG), Ali Ahmed Jongeli, a appelé, de son côté, les pays africains à envoyer des forces pour soutenir le gouvernement et rétablir la stabilité dans le pays. Le mandat de l'Amisom, déployée en Somalie depuis mars 2007, a été renouvelé début janvier pour une période de douze mois.