Avec l'apport des entraîneurs étrangers, le football africain a progressé constamment. Les joueurs africains ont beaucoup appris aux côtés des coaches étrangers sur le plan de la culture tactique et celle de la gagne. Avec sept techniciens, la France a été le principal «pourvoyeur» en sélectionneurs en Angola lors de la CAN 2010, son territoire d'exercice préféré à l'étranger. De plus en plus d'entraîneurs étrangers prennent les rênes des équipes nationales africaines malgré les problèmes financiers, d'organisation, de logistique et d'infrastructures. Le football africain continue donc de susciter l'intérêt des entraîneurs étrangers. L'Afrique a vu, depuis la création de la CAN, défiler une pléthore de techniciens venus d'Europe. La présence des entraîneurs étrangers est devenue une tradition en Afrique dont les responsables espèrent en tirer profit dans les domaines de la préparation, de l'assimilation de la rigueur tactique et du sens du professionnalisme. C'est l'Allemand Peter Schnittger qui a été le précurseur dans les années 60 avant que son compatriote Otto Pfister (Sénégal) et le Français Lucien Leduc (Algérie) ne montrent la voie à d'autres coachs à l'image d'Henri Michel (Maroc) et d'Alain de Martigny (Gabon), au Franco-Polonais Henry Kasperzcak (Tunisie). Dans ce même contexte, rappelons que c'est le Hongrois Titkos qui a été le premier entraîneur étranger ayant remporté le premier trophée de la CAN en 1959 avec l'Egypte. Mais est-ce que ce sont les meilleurs entraîneurs étrangers qui arrivent en Afrique ? Selon les statistiques, la présence de ces techniciens va crescendo, au détriment de la stabilité des différentes sélections. Durant la CAN 2006, il y avait huit étrangers (quatre Français, un Portugais, un Croate, un Roumain et un Serbe) à la tête des équipes qualifiées. En 2008, la filière française était fortement présentée par pas moins de sept techniciens : Côte d'Ivoire (Gérard Gili), Ghana (Claude Le Roy), Guinée (Robert Nouzaret), Mali (Jean-François Jodar), Maroc (Henri Michel), Sénégal (Henry Kasperzcak) et Tunisie (Roger Lemerre). Lors de cette édition 2010, il y avait dix étrangers, dont cinq Français, face à six locaux. Le duel a encore tourné en faveur des coaches locaux avec trois places en demi-finales et une victoire finale remportée par Hassan Shehata. Y. B. L'international algérien Abdelmalik Ziaya rejoint El Ittihad Essaoudi L'attaquant international algérien Abdelmalik Ziaya a rejoint jeudi soir son nouveau club El Ittihad Essaoudi après avoir pris part à la Coupe d'Afrique des nations (CAN 2010), rapporte le site officiel de l'équipe saoudienne de première division. L'ex-buteur de l'ES Sétif, qui a été accueilli à son arrivée à l'aéroport de Djeddah par des responsables du club saoudien et un nombreux public, s'est déclaré «très content de signer pour El Ittihad malgré des offres émanant de clubs français de ligue 1». Le meilleur buteur de la Coupe de la Confédération africaine de football 2009 avec 15 buts s'est engagé pour trois ans avec El Ittihad Essaoudi pour un transfert estimé par la presse locale à deux millions d'euros. Ziaya, qui a pris part au match de classement des «Verts» face au Nigeria lors de la CAN 2010 en Angola, a affirmé qu'il est «en forme et ne souffre d'aucune blessure». «Je suis à la disposition de l'entraîneur. Je suis apte à jouer et à aider mon équipe qui joue sur plusieurs fronts», a-t-il ajouté.