La dynamisation de la vulgarisation des techniques agricoles pour contrôler et accompagner la culture de la tomate industrielle de la saison 2010 : c'est ce que cherchent à concrétiser les spécialistes de cette filière en proie à des difficultés ces dernières années. Cette question a été la semaine dernière au centre d'une rencontre organisée à Annaba à l'initiative de la Chambre de l'agriculture, en collaboration avec la Direction des services agricoles. Les participants se sont concertés sur les mesures à prendre pour garantir le succès de la campagne de la culture de la tomate industrielle pour l'année 2010. L'objectif est d'atteindre une production de 700 quintaux par hectare.Accorder une «attention particulière» aux aspects relatifs à la sensibilisation autour de l'importance de la protection des plants, de leur préservation des maladies affectant la culture de la tomate industrielle est la principale recommandation de cette rencontre, laquelle coïncide avec le début de la saison de la culture de la tomate industrielle. Elle a également abordé l'explication du projet d'intensification de la culture de ce fruit, conformément au contrat de performance visant la mise à niveau des différentes activités de cette filière. A titre indicatif, les producteurs de tomate industrielle de l'est du pays (Annaba, Skikda, El Tarf et Guelma) réalisent 95 % de la production nationale, avec une capacité de production de 900 000 tonnes pour la seule wilaya de Annaba qui abrite 3 unités de transformation sur les 12 en activité dans ces régions. Pour rappel, jusqu'à 2008, la production atteignait difficilement les 250 quintaux à hectare. En 2009, plusieurs producteurs de tomate industrielle, notamment ceux d'El Tarf, ont frôlé la barre des 700 quintaux à l'hectare. L'important excédent ainsi généré a dépassé les capacités de transformation des six conserveries en activité dans les quatre wilayas de l'est du pays.