Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.
Le ministère de l'Education nationale affirme avoir approuvé toutes les revendications des syndicats assurant que les mesures prises seront annoncées dans les jours qui viennent
Photo : Riad Par Ghada Hamrouche La crise entre le ministère de l'Education nationale (MEN) et les syndicats du secteur est-elle en voie de résolution ? C'est du moins ce qu'affirment à tour de rôle différents responsables du secteur. Après le conseiller du ministre de l'Education et le premier responsable du secteur lui-même, c'était hier au tour du secrétaire général du ministère, M. Boubekeur Khaldi, d'affirmer que toutes les revendications énoncées par les syndicats ont été approuvées par la tutelle. Ce dernier annoncera les mesures «prochainement», a-t-il précisé sans toutefois donner de date précise. Le ministère de l'Education nationale, a-t-il dit, «a approuvé toutes les revendications exposées par les syndicats et annoncera les mesures ‘‘prochainement'', soit dès le parachèvement de l'ensemble des procédures décidées pour ce faire», a indiqué M. Khaldi. Ces revendications, expliquera M. Khaldi, sont regroupées dans trois dossiers principaux relatifs au «système des indemnités et des primes», à la «médecine du travail» et aux «prestations sociales», a précisé ce responsable lors d'une intervention à la première conférence régionale consacrée à l'évaluation et au suivi du système de coordination pédagogique tenue à Boumerdès sur les neuf rencontres similaires prévues ce jeudi à travers le pays. S'agissant du dossier relatif au système indemnitaire, M. Khaldi a soutenu qu'il est au centre de consultations menées avec les représentants de la Fonction publique, rassurant le corps enseignant que «les résultats de ces consultations ne seront que bénéfiques et connus en temps opportun». Il a en outre apporté un «démenti catégorique» quant aux allégations faisant état de réduction du taux de certaines primes et leur soumission à un effet rétroactif. Quant au dossier concernant la médecine du travail, le secrétaire général du MEN a affirmé qu'en dépit du fait que «ce système ne soit plus en vigueur dans le secteur public, le ministère de l'Education nationale a néanmoins convenu de prendre en charge ce dossier en attendant l'élaboration des textes régissant ce volet», qualifiant ce dossier d'«épineux» car touchant plus de 24 000 établissements éducatifs du territoire national. Concernant le volet relatif aux prestations sociales, M. Khaldi a indiqué que la tutelle a accepté les doléances des principaux syndicats concernant leur «implication» dans la gestion des prestations sociales, soulignant que les conclusions relatives à ce volet, «seront connues prochainement». Selon M. Khaldi, ce genre de protestations, à savoir les grèves, «n'a pas de sens car la tutelle a accédé aux revendications des travailleurs du secteur». La poursuite de la grève, a-t-il dit, «pénalise davantage les élèves qui accusent déjà un retard de trois semaines» en raison des débrayages précédents, alors que les examens approchent, à moins que cette action «n'obéisse à d'autres desseins», a-t-il soutenu.